Course du dimanche 15 septembre 2019
DENT FAVRE 2'918 m
Cheffe de course : Catherine
Participants : Mireille, Nabia, Laetitia, Danielle, Jean-Claude et Philippe Météo : temps superbe
Temps de marche : un peu moins de 5 heures Dénivelé : environ 950 mètres
Du Jura aux Préalpes vaudoises et fribourgeoises, en passant par le lac Léman, la vue s'étend à perte de vue vers l'ouest ; devant nous, au sud ouest, le Mont-Blanc étale sa blancheur et, sur la gauche nous découvrons le glacier du Trient, les Aiguilles Dorées puis la masse neigeuse du Grand-Combin. Nous reconnaissons, avec l'aide de Nabia, les hauts sommets des Alpes valaisannes, Weisshorn, Obergalhorn, Cervin, Rothorn de Zinal, Dent Blanche, Bishorn...
Notre attention est attirée par un grand rapace majestueux qui tournoie dans le vallon que domine le sommet. C'est un gypaète qui peu a peu prend de l'altitude et qui bientôt nous survole. S'il était parti, comme nous, depuis Jorasse - arrivée du télésiège qui vient d'Ovronnaz - il n'aurait mis que quelques minutes pour se trouver à près de 3000 mètres d'altitude. Il nous a fallu deux heures et demie pour rejoindre le sommet, en passant par un pâturage de plus en plus pentu et caillouteux, devenant au fil de l'ascension un pierrier raide et un peu instable. Enfin, belle surprise, une dalle magnifique nous attend, sur laquelle les souliers adhèrent bien malgré la forte pente. Après un passage de gros blocs assez stables, un semblant de sentier grimpe en lacets jusqu'au cairn du sommet.
Nous pique-niquons juste sous le sommet, observés du ciel par le gypaète et des grands corbeaux qui espèrent quelques restes oubliés...
Et voilà que surgit de presque nulle part un jeune raider en baskets ... parti de Pont-de- Nant le matin, il a gravi la Grande Dent de Morcles, redescendu vers Jorasse, remonté sur la Dent Favre et, après un rapide casse-croûte, s'en est allé, direction du Petit-Muveran... Nous le regardons dévaler la pente au pas de course... mais c'est lentement que nous , nous entamons la descente, pendant que là-haut, le grand rapace plane et doit nous trouver bien ridicules avanĉant à petits pas prudents armés de nos longs bâtons....
