2021-01-20-Col-des-Pauvres

Participants : Françoise Favre, Véronique Gaudin, Christel Ruch, Christine Berthaud, Jocelyne Thévoz Carol Barman, François le Guen, Eddy Zahnd (adjoint) et Gérald Crivelli (Chef de courses).

Deux critères pour la rando à podefoc : la météo et les directives Covid CAS. Tout est en ordre on peut partir.

Le degré d'avalanches est de 3 donc marqué. Une évaluation du danger a été faite avant et en accord avec les participants nous partons pour le col des Pauvres sans être obligé de devoir faire l'entier du parcours ou aller au sommet si les conditions présentes sont dangereuses.

Deux groupes se forment. L'un conduit par Eddy et l'autre par Gérald. Départ des Plans sous un ciel voilé, le foehn souffle fortement sur les sommets. Pas mal de neige sur le parcours même dans le secteur forêt dit Comba-Niva. La trace est déjà faite, Montée tranquille 1 pas toutes les 2 à 3 secondes. Une première pause à Joux Ronde 1448 m. Nous traversons l'alpage d'Euzanne 1648 m. et transitons par Plan de l'Eau Froide 1900 m. avant d'attaquer la terrible montée au travers la forêt de mélèzes avec des passages à 30 % voire à certains endroits 34%. Beaucoup de conversions. Le ciel devient gris et nous voyons la neige se transformer. Accueilli par le vent nous atteignons le col des Pauvres 2117 m. Pause. Discussions et décision. Nous continuons vers la pointe sans nom au pt 2345. Des tourbillons de neige bien forts nous accompagnent sur ce dernier tronçon. Vite fait bien fait on dépeaute. Pas facile d'enlever et ranger les peaux avec le vent, tout le monde s'en sort avec délicatesse.

Prêt pour une descente d'enfer dans de la poudre, sauf que l'enfer c'est les conditions de neige qui ont changés. Une bonne couche de neige transformée et lourde. On a plus bataillé que fait de beaux virages.

On signale quelques chutes dont une spectaculaire faite presque en même temps par 4 personnes. Il faut dire que le jour blanc a facilité cette cabriole collective.

Tout le monde arrive en bon état pour la pause picnic. Avant d'entreprendre la dernière descente sur la route qui a fini de chauffer les cuisses et accélérer le processus de guérison des genoux.

Il nous manque quand même ce lieu d'accueil où l'on refait la course et entretenons notre amitié autour soit d'une tisane, jus de fruit où d'un *bock * de bière.

Le chef de course est content et satisfait de votre parcours du combattant en descente.

Bravo et merci, les joyeux participants.                                                                                    
Gérald