Comment s’inscrire aux courses
Me 29 oct. 2025
Visite Air Glaciers à Sion Réservé Argentine
Compte rendu visite AirGlaciers
Mercredi 29 octobre en fin de journée, les membres du CAS ont eu l’occasion de visiter la base d’AirGlaciers à Sion. Cette société est née d’une sortie en montagne qui a mal tourné. Suite à cet accident, Bruno Bagnoud et 2 associés ont fondé Air
Glaciers en 1965. Habitants notre région et pratiquant la montagne, les vols d’hélicoptères nous sont familiers. Pouvoir visiter les coulisses de cette compagnie est très intéressant et enrichissant : découverte du fonctionnement et de l’organisation de sauvetage ainsi que des divers travaux d’héliportages et de sulfatages.
La flotte d’AirGlaciers se compose de 12 Airbus Hélicoptères H 125/AS350 (appelé écureuil, très maniable qui passe partout d’où son nom) et 4 Europcopter EC135. On a pu voir de près l’écureuil, la voiture du SMUR et les équipements utilisés par les équipes de sauvetage dans diverses circonstances. Au moment de notre visite, l’Europcopter EC135 est parti en intervention, nous l’avons vu de loin rentrer de nuit avec l’équipe de sauvetage à bord. L’équipe se compose en général du pilote, du médecin, du guide et du paramédic qui a double rôle dans l’intervention, il est le lien entre le pilote pendant le vol et sur place, assistant du médecin. Une machine a 5 places max.
Ce qu’on retient de cette visite ? chaque sortie en montagne doit être préparée et adaptée selon les conditions (matériel, météo etc.). En cas d’accident, il faut composer le 144 : il est important de fournir des informations précises : localisation, état de santé afin que le sauvetage puisse être adapté. Pour aider l’équipe à intervenir, c’est bien de savoir réceptionner l’hélicoptère, les informer de la météo sur place : visibilité, vent, possibilité ou pas d’accès sur place etc.
Un grand merci à Thomas GILLES (formateur-infirmier urgentiste) pour la visite, les informations et les anecdotes qui nous ont permis de passer un très bon moment.
Participants : Catherine, Pierre, Nabia, Valentin, Didier, Stéphane, Paul, Sylvie (rédactrice), Laeticia
Sa 4 oct. 2025
Croix de la Lé 1'872 m
Itinéraire : Le Flon – Taney – Croix de La Lé
Malgré une météo incertaine, la décision fut prise la veille : la sortie était maintenue. Et quelle bonne idée ! Grâce à une super organisation, nous étions 5 femmes prêtes à affronter la montagne, portées par l’envie de respirer l’automne à pleins poumons.
Le départ s’est fait sous un soleil discret mais bien présent, avec un temps sec. Très vite, la lumière changeante, les nuages en mouvement ont donné au paysage une ambiance magique. Le sentier, quant à lui, nous a offert une belle diversité : pierre, terre, cailloux et racines… chaque pas dévoilait une nouvelle texture sous nos pieds.
La randonnée a été marquée par de jolis détails : notamment la délicate gentiane d’automne, fièrement dressée au bord du chemin, comme un clin d'œil de la nature. Un bel équilibre s’est ressenti tout au long du parcours – entre effort, contemplation et bonne humeur.
Après environ 3h30 d’effort, nous avons atteint notre but : une vue époustouflante à 180° sur le Léman et le Rhône, suivi d’un picnic bien mérité, merci à Laeticia pour la douceur chocolatée qui a régalé toutes les papilles !
La descente a été rythmée par des rafales de vent puissantes, de la bruine puis une pluie automnale. Mais loin de gâcher notre plaisir, cela a donné à la suite du parcours dans la forêt un air de conte de fées. Un chemin de mousse, digne d’un monde d’elfes, nous a doucement conduites au village de Taney, puis le raide « sentier des Chevriers », parfois glissant mais toujours enchanteur, nous a ramenées au parking du Flon.
Une belle aventure, sauvage et douce à la fois, entre rires, lumière d’automne et magie des éléments partagée par Catherine, Françoise, Sylvie, Laeticia et Pascale, rédactrice du jour.
Me 17 sept. 2025
Journée des 40-Tenaires Argentine !
Sortie annuelle des 40tenaires – mercredi 17 septembre 2025
Visite du Musée du ski au Boéchet, Parc Régional du Doubs
Les 12 visiteuses et visiteurs du jour :
Catherine Cosandey, Jocelyne Glardon, Josiane Panchaud, Jacques Théraulaz, Bernard Chevalley, Raymond Cherix, Guy Durgnat, Georges–Claude Rochat, Pierre Deladoey, Pierre Cosandey, Marc–Antoine Panchaud notre chauffeur et Michel Godel, soussigné.
Préambule
Laurent Donzé, concepteur, créateur et gestionnaire du musée nous souhaite la bienvenue et en passionné du ski qu’il est, il nous invite à nous plonger dans l’histoire du ski qui débute à la période de la préhistoire grâce à la découverte de ″ petroglyphs ″ (fresques grattées sur des pierres non peintes) dans les régions nordiques . L’affichage de ces derniers nous indique que l’homme a dû très rapidement inventé des moyens de locomotion pour se déplacer plus facilement dans la neige que ce soit pour chasser, se nourrir, transporter au moyen de luges et se défendre. Les premiers petroglyphs datent d’environ 6’000 ans avant notre ère.
Le ski ″moderne″
Les explorateurs norvégiens Nansen et Amundsen ont été les précurseurs du développement du ski l’ère moderne avec en 1886 l’ouverture à Oslo de la première fabrique de ski en bois.
La visite du Musée
Laurent a su captiver notre attention par l’esthétisme du Musée, sa somptueuse présentation et surtout nous conter l’histoire du développement du ski que nous avons pu suivre lors de la visite. C’est à grâce à ses nombreux voyages et aux relations ainsi crées que Laurent a conceptualisé l’exposition permanente du Musée du ski installée dans une ancienne demeure magnifiquement rénovée. Félicitations au passionné!
A la vue des skis des années soixante et des équipements annexes chacun de nous s’est souvenu de ses débuts de skieur, de ses équipements de ses aventures et pour un ou deux de leurs exploits lors du trophée du Muveran.
Suite de la visite
Il y a un coin pour les enfants avec des patinettes qu’ils peuvent chausser pour glisser sur l’épais tapis ou dessiner des histoires sur de grandes feuilles posées une table ronde. Sympa d’y avoir pensé !
Et aussi
L’exposition temporaire avec actuellement des équipements d’une partie de nos skieurs et aussi une bibliothèque richement garnie…
Conclusion et merci
Une belle excursion dans le parc régional du Doubs avec les beaux paysages jurassiens, le train du Jura avec d’excellentes correspondances qui s’arrête en face du Musée et aussi un sympathique restaurant.
Bien que peu nombreux et malgré l’éloignement les 40tenaires du jour ont réellement apprécié la sortie.
Un chaleureux merci à Laurent Donzé pour le temps partagé et pour les riches explications relatives à tout ce qui concerne les activités hivernales
Un magnifique Musée à voir par toutes les générations et qui mérite le détour
Sa 13 sept. 2025
Col des Chamois Nord et Haute Corde
13-14 septembre : jumelage avec Tuttlingen, Col des Chamois – cabane Barraud
Après une nuit au chalet La Source, nous partons vers 7h30 pour rejoindre Pont de Nant où nous attendent Jean-Michel, Pierre et Mireille. Ils vont être le chef de course et les adjoints pour cette journée. De mon côté, je fais La Vare-col des Essets-cabane Barraud avec une des participantes allemandes qui ne veut pas faire le Col des Chamois.
Pas de pluie annoncée avant 15-16 h mais beaucoup de cirrus et une lumière blafarde ! L’équipe de Jean-Michel monte à la cabane Plan Névé où ils font une pause et grimpent ensuite le paysage très minéral du Col des Chamois. Tout se passe bien, 1500 m de dénivelé, meilleure discipline et tout le groupe reste ensemble. Longue descente et vers 16h ils arrivent à la cabane Barraud. De mon côté, je suis arrivée vers 12h30 à la cabane et j’ai retrouvé mon mari Pierre qui a monté toutes les victuailles pour le soir et le matin pour 12 personnes grâce à la voiture de Jo Quartenoud, le paysan d’Anzeindaz.
De 16 à 18h, jeu de cartes, cor des Alpes, préparation du souper, repos. Il commence à pleuvoir vers 19h. Et il pleuvra une bonne partie de la nuit. Merci à Pierre pour l’intendance et le bon souper (soupe aux légumes, risotto au bolet et meringues à la crème). A 8h, il pleut encore et nous renonçons à la Haute Corde prévue dimanche matin et décidons de directement aller à Pont de Nant en passant par le Col des Essets, La Vare et le Richard. Arrivée à Pont de Nant vers 13h après une explication de la géologie par Jean-Michel sur le plateau de la Vare.
Debriefing à Pont de Nant autour d’un excellent gâteau aux myrtilles : tout le monde est content, satisfait de ces 4 jours tant sur le choix des randonnées que sur l’organisation. Les Allemands nous attendent chez eux en retour ! Merci à Jean-Michel pour ces 2 jours.
Catherine
Je 11 sept. 2025
Grande Dent de Morcles par la grande vire
11-12 septembre : dans le cadre du jumelage avec Tuttlingen, Grande Dent de Morcles
Vers 10h30, 8 Tuttlingeois du DAV arrivent chez moi. Accueil avec 2 membres de la Commission de jumelage : Eliane Comte et Angelica Corthay. Thé, café et cake maison.
Départ à 11 h pour Javerne où Monique nous rejoint pour ces 2 jours. Nous montons à Eusanne, col des Pauvres par un temps nuageux et nous arrivons au col dans le brouillard. Nous cheminons sur la crête qui va du col des Pauvres au col des Pérris blancs sans avoir de vue. Nous apercevons des chamois, des lagopèdes et des jeunes bouquetins. Nous redescendons sur la cabane La Tourche où nous passons la soirée après un très bon souper. Jeu de carte, bonne ambiance autour d’un bon rouge !
Le lendemain matin, brouillard qui niaise, légère pluie à 8 h. Nous patientons 1h30 pour que cela se lève. Départ à 9h30 en direction de Rionda. Là, soleil et quelques nuages, des vues animées par les bancs de brouillard qui voguent de ci-de-là. Nous ne montons pas au col des Martinets et prenons la vire d’en bas, passons par la cabane militaire qui étonne nos amis allemands et atteignons la cheminée terminale qui nous conduit au sommet atteint vers 13 h. Tous sont contents et ont apprécié cette montée dans un paysage sauvage, minéral et de toute beauté.
Après le pic-nic, chemin inverse. A la cabane arrêt gâteau et boisson. Et nous redescendons les 500m jusqu’à Javerne où nous arrivons vers 17 h. Mais frayeur, il manque Bruno qui, après avoir pris de l’eau à la fontaine de Javerne a continué tout droit en la direction des Lués. Je le vois au loin, je crie, m’époumone mais rien à faire, il marche d’un bon pas malgré ses 83 ans. Je n’arrive pas à le rattraper. Je demande à Sabine de lui téléphoner mais pas de réponse ! Il est descendu jusqu’à Bex et il nous téléphone 2h30 plus tard du bistrot de la Grange à Bex. Ouff, il ne s’est pas perdu.
Nous sommes accueillis au chalet La Source par Eliane et Angelica de la Commission du jumelage. Avec l’aide de M. Bacon, elles nous ont préparé une excellente raclette. Quelques mercredistes étaient venus pour représenter la section. Merci à Monique de m’avoir accompagnée pour gérer cette équipe « un peu turbulente ».
Sa 6 sept. 2025
Schwarzhorn 3104 m via la Lämmerenhütte
Le Schwarzhorn sur Loèche-les-Bains
Après un lever matinal et un départ à l’heure grâce à la ponctualité des sept participants, nous sommes arrivés à la télécabine de Loèche-Gemmi assez tôt pour prendre l’une des premières bennes.
Il fait encore frais et nous allons à plus de 2000m donc les doudounes sont bienvenues.
Sous un soleil radieux nous empruntons la plaine où serpente la Lämerendalu en profitant de ce plat pour discuter joyeusement. La montée vers la Lämmerenhütte et la petite pause qui suit nous met en condition. Après deux ressauts nous attaquons la montée dans un univers très minéral. Il fait chaud malgré l’altitude. Les conversations se tarissent et nous devons observer le terrain pour trouver les marques indiquant le cheminement. Une nouvelle courte pause nous permet de souffler un peu et de découvrir que nous sommes proches du sommet. Un dernier effort et nous découvrons un panorama magnifique tout autour du sommet (3105 m). Nous sommes montés assez vite et nous installons pour le pique nique à midi. Le retour étant assez long (18km en tout), nous ne tardons pas trop avant de redescendre par le même chemin. La délicieuse tarte aux abricots ravit nos papilles au soleil sur terrasse de la Lämmerenhütte avant notre retour sans encombre à la télécabine. Une très belle course menée tambour battant par Catherine.
Narratrice : Dominique Athanasiadès
Ve 5 sept. 2025
Trient - Roc des Plines / Initiation glacier
Glaciers d’Orny et de Trient – 05–06.09.26
Chute dans une crevasse... lors de l’initiation sur glacier !
Vendredi 5 septembre tout présage à un beau week-end d’initiation sur glacier avec une équipe de 9 adultes. Plusieurs se sont inscrits, n’ayant jusqu’ici, jamais marché en crampons ni su s’encorder de manière autonome.
Direction Champex puis le télésiège de la Breya... en vue d’atteindre la cabane du Trient 3'169 m. pour y passer la nuit. Le soleil est au rendez-vous !
Premier arrêt au pied du glacier d’Orny pour rappeler le comportement sécuritaire attendu lors d’une traversée (lorsqu’on s’arrête pour une pause, on met de la distance entre nous, etc.), les avantages des crampons à 10-12 pointes mais aussi des risques de chutes ou de blessures possibles. Devant nous, la pente en glace est idéale pour s’exercer à marcher en crampons, tant à la montée qu’à la descente avec l’usage correct du piolet, en traversée avec le demi-pas de crabe... et pour terminer face à la pente où le centre de gravité de la personne joue un rôle important. Puis, sous forme de deux cordées indépendantes, c’est l’apprentissage de l’encordement avec les distances entre nous, le nœud de dérivation et les variantes possibles pour l’encordement du participant qui se trouve entre deux personnes.
Départ pour une bonne demi-heure de marche, question de se réchauffer et profiter du soleil qui brille plus haut. Ici, c’est l’endroit idéal pour croquer un truc avant d’enchaîner avec la technique des différents ancrages, l’usage des broches à glace et le rôle du mousqueton central. Tout est prêt pour mettre en place un « mouflage simple » lorsqu’il faut extraire une personne d’une crevasse. L’essentiel est de comprendre le processus à suivre et non seulement être capable d’en exécuter la technique. Trois équipes se forment et pratiquent joyeusement... Puis arrive ce à quoi tout le monde pensait... et que tous redoutaient !
David dans une crevasse – Extraits de son témoignage
« C’était ma troisième sortie en alpinisme de ma vie depuis que je suis dans notre section. Vers 15h., sous une belle météo et avec une équipe très chouette, je me suis retrouvé dans une crevasse sur les hauts du glacier d’Orny ! Un vécu extraordinaire de montagne...
En quelques secondes, le pied est passé au genou… puis tout s’est effondré. Je n’ai même pas eu le temps de me rendre compte ce qui se passait. Mon seul réflexe fut de m’accrocher à mon piolet... et c’est seulement quand j’ai senti la tension sur mon baudrier que j’ai réalisé que j’étais dans une crevasse.
Ma première pensée était de ne pas paniquer. Après tout, j’étais avec des gens expérimentés. C’était assez extraordinaire ! Je voyais la lèvre de la crevasse et le vide sous mon pied droit. Mon pied gauche reposait sur le morceau de glace/neige qui s’était effondré avec moi. Pas assez solide pour en faire une marche, ni de quoi planter mes crampons pour en sortir...
Ensuite, j’ai pensé aux consignes données par Paul notre chef de course – qu’il venait de nous enseigner et démontrer 30’ plus tôt – dans un silence presque total, comme sous l’eau. De façon presque immédiate, je me suis senti en sécurité quand j’ai réalisé que ma corde était bien tendue et que je n’avais pas de blessures.
C’est à ce moment-là qu’une sérénité profonde, presque spirituelle, m’a envahi. J’étais dans une paix totale, à l’ombre, au frais, et sauf ! Émerveillé par la glace et le silence, je me suis dit « pourquoi ne pas prendre quelques photos » !
Les bons réflexes de mes coéquipiers se sont déclenchés presque automatiquement : vis à glace pour me bloquer, se sécuriser pour s’approcher de moi, me lancer une corde pour que je l’accroche au mousqueton de ma longe, etc.
Le silence s’est brisé quand j’ai entendu un percutant « taisez-vous ! ». Paul demandait le silence total afin de pouvoir communiquer avec moi puisqu’il ne me voyait plus et savoir comment j’allais, ceci avant d’approcher de la zone fragilisée qui aurait pu aggraver la situation.
Même si cette aventure s’est bien terminée, il ne faut jamais sous-estimer la montagne. Je suis très reconnaissant à Florence et à Charline qui m’ont retenu par des ancrages en forme de vis-à-glace, également à Paul pour avoir dirigé l’opération et finalement m’avoir hissé hors de la crevasse par la corde lancée. C’est là qu’on réalise l’importance d’une bonne équipe, car par mes propres moyens, je n’aurais jamais réussi à m’en sortir seul. D’un côté, la fragilité du terrain ne me permettait pas de fixer mes pieds nulle part, et de l’autre, à tout moment, la glace pouvait s’écrouler. Combien de temps a duré cet épisode ? Tout s’est fait très vite : 15’ selon Paul.
Je suis bien conscient que la plupart des accidents de crevasses ne finissent pas ainsi, donc j’ai eu beaucoup de chance. C’est bien que nous ayons tous pu apprendre de ma mésaventure, débriefer tranquillement en groupe une fois arrivés à Trient... et même en rire par la suite !
David Erard & Paul Schoop, co-rédacteurs
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2e jour
Le samedi, après un copieux petit déjeuner, nous partons à 8h en deux cordées, dont l’une sera menée par William, moniteur J+S qui exerce pour la première fois d’une manière prudente. Objectif : traverser le plateau du Trient en direction des Aiguilles Dorées pour rejoindre en face, le Col des Plines qui nous faisait déjà de l’œil depuis la cabane.
Crampons aux pieds, cordes bien tendues et distance entre nous, nous avançons prudemment sur cette étendue immaculée, cernés par des aiguilles rocheuses aussi acérées qu’un couteau aiguisé, le tout baignés dans la lumière dorée du matin. Un décor à couper le souffle !
Proche du Col des Plines, nous déposons sacs et crampons pour partir à l’assaut du Roc des Plines, 3'294 m. Aucun sentier n’est visible mais quelques cairns orientent l’itinéraire. Les pierres sont instables et saupoudrées d’une neige fraîche : mieux vaut rester encordés.
Le sommet nous accueille dans toute sa splendeur avec face à nous : le Mont Dolent et sa triple frontière Italo-Franco-Suisse. Même si la vue est magique, pas question de se relâcher : l’arête est hérissée et demande toute notre attention.
De retour au col, nous rechaussons les crampons et passons à une activité corde : révision des nœuds indispensables en sortie glaciaire. Doubles nœuds de huit, fabrication d’un prussik et prussik sur corde, demi-nœud d’amarre... après ça, ils n’ont plus de secrets pour nous !
Le temps d’un bon pique-nique au soleil, avant de reprendre le chemin en sens inverse pour traverser l’Altisurface du glacier du Trient. Le lac d’Émosson scintille au loin sur notre gauche. Encore une carte postale grandeur nature !
Au sortir du glacier, nous préférons suivre le nouveau chemin par Orny, ce qui permet de faire une boucle. La première partie en T4 est un peu plus technique. William, avec gentillesse, assure une participante avec sa cordelette. La descente en 3h30 jusqu’à la Breya se fait sentir dans les jambes, mais la vue compense largement l’effort : chaque virage dévoile un nouveau point de vue sur les crevasses contournées la veille. Après un bref arrêt à la cabane d’Orny (bondée de monde !) pour avaler une tarte pour certains ou lézarder au soleil pour d’autres, nous arrivons pile à temps pour embarquer sur le petit télésiège biplace, direction : la civilisation… et surtout, un verre bien mérité au bord du lac de Champex pour débriefer autour de ces deux journées hors du temps !
Deux jours intenses, riches en émotions, en paysages, en formation et en souvenirs gravés à jamais dans nos cœurs. Une première course glaciaire pour moi – et quelle première ! Merci à Paul pour son professionnalisme et sa bienveillance : on remet ça à quand ?
Charline Marmier, rédactrice.
Corinne Iannalfo, Montserrat Vuffray, Nadia Grossenbacher, Fahd Azzabi, William Fryer (premier de cordée), Florence Larpent, adjointe et Paul Schoop, chef de course.
Sa 23 août 2025
De la Breya à la cabane du Trient
Le Grand Tavé n’est pas au rendez-vous pour la seconde fois !
Samedi 23 août, départ à 6h15 de Bex en direction du barrage de Mauvoisin. Des courses cyclistes (Tour des stations en Valais) bloquent notre passage en arrivant au village du Châble. La route pour le barrage est fermée toute la matinée !
Il nous faut trouver rapidement une autre destination. Greg notre jeune chef de courses propose judicieusement les Cabanes d’Orny et de Trient.
Changement de direction et nous voici à Champex. Le télésiège de la Breya nous évite une rude montée et nous partons dans le brouillard en direction de la cabane d’Orny. Le cheminement à flanc de coteaux demande de l’attention car les pentes à notre gauche sont raides. Nous dépassons le lac d’Orny et faisons une petite halte à la Cabane d’Orny. Le bouquetin majestueux trônant devant cette dernière n’est plus là. Les anciens gardiens l’ont emporté au moment de leur départ car c’était un cadeau. Le ciel se découvre et nous laisse enfin apercevoir les alentours. Les Clochers du Portalet et le Portalet se dressent devant nous. La suite de notre randonnée se fait au soleil et nous permet de profiter d’une vue magnifique sur le glacier du Trient et les sommets environnants qui se dévoilent : Aiguilles Dorées et Aiguilles du Tour. Le passage des marches métalliques et des cordes se fait aisément avant d’atteindre la Cabane du Trient perchée à 3'169 m. Il est temps de se restaurer en profitant de ce paysage exceptionnel. Puis il faut penser à repartir afin de ne pas manquer la dernière descente en télésiège. En fin d’après-midi, un ultime arrêt à Champex autour d’une boisson nous permet de remercier chaleureusement Greg pour cette belle randonnée improvisée et parfaitement bien menée.
On dit : « Jamais deux sans trois ». Espérons donc que nous gravirons le Grand Tavé une autre fois ! Encore un grand merci à Gregory et à toute l’équipe pour cette belle journée passée ensemble.
Véronique Gaudin, rédactrice.
Nabia Surchat, Christine Berthaud, Marina De Carli, Nathalie Maret, Franck Barthélémy, François Le Guen, Grégory Geissberger, chef de course.
Ve 22 août 2025
Gross Bigerhorn 3'626 m
Gross Bigerhorn 3'626 m – La plus haute randonnée d'Europe !
Vendredi 22 août par un temps ensoleillé et une équipe super motivée, départ en direction de Gasenried au-dessus de St-Niklaus. On se prépare et on se met en route avec un premier arrêt à la sortie du village où Paul, notre super chef de course, nous explique le déroulement des 2 jours de randonnée alpine. Présentation rapide des prénoms de chacun. Il faut trouver une solution pour différencier les deux Carine. 1ère suggestion : Carine La Brévine. Au final, plus joliment ce sera « Cabri », rédactrice soussignée 😊
Rapidement, la brume se dissipe et le soleil nous réchauffe. Pour commencer, une belle montée soutenue à travers les mélèzes et les arolles nous amène sur un replat où les moutons nez noirs nous attendent. Ils sont si mignons. Les marmottes sont aussi au rendez-vous tout comme les chamois et les bouquetins. Un vrai régal pour les yeux !
Après le replat et une courte montée dans un pierrier avec vue plongeante sur deux gigantesques moraines au milieu desquelles s’écoule l'eau du glacier « Riedergletscher ». Ce dernier est très proche et très imposant. On continue de monter... Tout là-haut, on aperçoit la cabane « Bordierhütte » et on se demande par où on va passer ? Le chemin est bien marqué et deux escaliers métalliques facilitent le passage dans les rochers. Dans quelques minutes on y sera !
Quel accueil en arrivant à la cabane ! Plusieurs bouquetins lèchent le sel des rochers à quelques mètres de la terrasse. Superbe spectacle, on est tous émerveillés ! Une très belle récompense après cette magnifique montée de +1300 m. qui se mérite !
Après s’être installés, visités les lieux et s’être bien hydratés, on joue aux cartes « jeu du 11 » en attendant le souper. Un délicieux et copieux repas ravit la cinquantaine d’alpinistes présents.
Samedi matin, le ciel est dégagé mais il ne fait pas très chaud. Le bonnet et les gants sont de mise. Un bref échauffement/étirements est animé par les deux accompagnatrices en montagne présentes, Charline et Cabri 😉. Excellente préparation pour les +750 m. qu’il va falloir avaler.
On monte dans les pierriers de manière régulière et progressive. Un paysage alpin spectaculaire nous accompagne durant toute l’ascension. Un dernier reck rocheux de 350 m. nous permet d’accéder au sommet, où se dévoile un panorama à couper le souffle. C’est magique. La croix, au design moderne, a été conçue par un apprenti d’une entreprise de la région. Parfait pour les photos. Grand Bravo à tous pour ces 2h40 d’ascension ! On resterait là-haut, bien au-delà du pique-nique, tellement on y est bien 😊
Une longue descente de -2000 m. nous attend ! On fait bien-sûr plusieurs arrêts dont l’un à la cabane, question de savourer une bonne boisson. Peu avant d’arriver au village de Gasenried, on a encore la chance d’assister à la désalpe des moutons nez noirs. Un moment unique où on a intérêt à se mettre de côté pour laisser passer le troupeau ! Retour au minibus pour le plus grand bonheur de chacun. Il est déjà 17h40.
MERCI ! C'était une magnifique sortie avec une super équipe !
Carine Maeder, rédactrice.
Charline Marmier, Corinne Iannalfo, Carine Durussel-Daubercies, Valentin Stefan (adjoint), Fahd Azzabi, Paul Schoop, chef de course.
Sa 9 août 2025
Garde de Bordon 3'310 m
Garde de Bordon ou Garda Bordon 3'310 m
Nous nous retrouvons à la gare de St-Triphon, où Nabia nous présente Xavier Fernandes, notre accompagnateur du jour, qui a aimablement accepté l’invitation de nous guider sur l'itinéraire de ce sommet peu fréquenté. Xavier est un amoureux des montagnes, auteur du récent ouvrage « 100 sommets 3000M », Randonnées dans le Canton du Valais. A la page 33 y figure la course du jour : exigeante T3, +970 m et 7,83 km.
Nous laissons les voitures au bout du lac de Moiry, pour monter par un étroit sentier jusqu'à « Fêta d’Août de Châteaupré », d'où nous dominons le petit lac du même nom, d'un vert émeraude. Puis c’est à travers les pâturages que nous rejoignons la « Comba Rossa » avant d’attaquer un terrain très minéral en terre et schiste, vers la crête. Là nous retrouvons un sentier qui monte jusqu'au sommet Garda Bordon.
Magnifique vue à 360°, les 4000 et glaciers de Zinal brillent sous un soleil radieux : Pointe de Mourti, Grand Cornier, Dent Blanche, Cervin, Zinalrothorn, Weisshorn, Bishorn… En contrebas, le lac de Moiry avec son bleu turquoise et sur l'autre versant Zinal. Avant de redescendre, Xavier nous apporte une intéressante information géologique de la région.
Tous enchantés de cette journée, nous échangeons nos impressions autour d'une consommation conviviale. Nous avons tous une pensée pour Catherine Cosandey qui avait programmé cette course. Plusieurs repartent avec le livre de Xavier, dédicacé.
Merci Nabia et Xavier pour cette belle journée !
Christine Berthaud, rédactrice
Nabia Surchat, cheffe de course, Véronique Gaudin, Sylvia Mostacci, Laeticia Cheuvry-Papilloud, Corinne Blondet Oppliger, Dominique Oestreicher, Chantal Wenger, Franck Barthélémy, François Le Guen, Xavier Fernandes, accompagnateur.
Ma 29 juil. 2025
Allalinhorn 4'027 m... ou mon premier 4000 !
Allalinhorn 4'027 m – 29.07.25
Mon premier 4000, entre initiation et découvertes...
Direction Saas-Fee en minibus puis Métro alpin jusqu’à Mittelallalin 3'457 m.
Sous un ciel bleu et radieux, avec une sublime couche de neige fraîche et d’excellentes traces, nous empruntons la voie normale pour atteindre l’Allalinhorn, dans des conditions difficilement meilleures ! L’œil attentif de Paul permet aux débutants de l’alpi – qui mettaient en pratique leur récente journée de formation – de profiter non seulement d’une première expérience en toute sécurité, mais aussi de faire les selfies de rigueur avec le Cervin en toile de fond !
Pour les cinq participants dont je faisais partie, ce premier 4000 restera à jamais une expérience inoubliable. Pas seulement du côté montagne, mais spécialement pour la bonne humeur qui a régné tout au long de la journée, ainsi que les rires et la camaraderie, tellement évidente dans nos sections. Tous ces éléments ont fait de cette course un vrai plaisir. Pour les autres participants quelque peu déjà expérimentés mais qui ne connaissaient pas encore l’Allalinhorn, ce fut également un moment couronné de belles vues et de beaux partages.
En fin de journée, nous avons même eu droit à une mini-formation : consignes de sécurité sous la tutelle d’un senior aguerri de la montagne, en lien avec la démonstration de trois types d’ancrages, dont le « fer à cheval » proposé par Florence en formation pour devenir CdC été.
David Erard, rédacteur,
Florence Larpent (adjointe), Séverine Chevalley (première de cordée), Anne-Françoise Pilet, Patrick Brochut, Olivier Delseth, Irmin Poncin, Niels Krupers, Fahd Azzabi. Paul Schoop, chef de course.
Ve 25 juil. 2025
Formation - Initiation à l'alpinisme
Initiation à l’Alpi en vue d’une course glaciaire
De cette formation, on repartira la tête bien remplie, les doigts encore un peu emmêlés mais surtout : un groupe motivé, déjà bien encordé, pas encore taillés pour l’Himalaya, mais clairement armés pour un glacier valaisan !
Ce vendredi 25 juillet à 7h15, sur le parking de la gare de Bex, une joyeuse bande se forme : Paul Schoop, notre formateur, accueille les 3 nouveaux membres (dont je fais partie), Florence et Nicky, ses acolytes du jour et les 7 autres participants du CAS Argentine et Chaussy. Nous sommes tous là avec une même envie : être initié à l’alpinisme et concrètement nous préparer à une course glaciaire qui sera reportée, faute d’une météo suffisante ! Au programme : apprendre à utiliser correctement son matériel, maitriser les nœuds essentiels et savoir évoluer de manière autonome sur un glacier. Parce que progresser sur un glacier, c’est un peu comme dans la vie : mieux vaut savoir à qui on est attaché !
Direction Dorénaz. Dix minutes plus tard, nous arrivons sur notre terrain de jeux : à gauche, de magnifiques longues voies pour grimpeurs aguerris ; à droite, une carrière, des blocs de pierres et des cailloux en pagaille. Faute de neige et de glace, ce sont ces rochers qui accueilleront nos crampons du jour !
Première étape : contrôle du matériel. L’essentiel pour marcher en montagne : les chaussures, bien sûr ! Alors, hop, l’un après l’autre au départ d’un parcours, nous crapahutons en suivant une corde installée par Florence et Nicky, sur d’énormes blocs de rochers entassés et parfois d’amas de cailloux glissants. L’objectif : tester l’adhérence de nos semelles, notre stabilité et notre équilibre, d’abord avec bâtons, puis sans. Mais quel est le matériel encore plus crucial pour évoluer sur un glacier ? Les crampons ! Alors, griffes aux pieds et un petit trac dans les mollets, nous repartons sur le parcours. Malgré les roches qui crissent, les pierres qui roulent et le nouvel équilibre à trouver, tout le monde termine l’exercice sans chute. Ouf !
Après une pause bien méritée, nous sortons tout le matériel du sac : piolet, casque, baudrier, mousquetons, cordes et cordelettes. Paul nous présente une série de nœuds à connaître et nous tentons, avec plus ou moins de grâce, de les reproduire : nœud de huit, de guide, d’amarre, d’alouette, de pêcheur, prussik sur corde, blocage… À force de manipulations, ces nœuds n’ont bientôt (presque) plus de secrets pour nous et nous saisissons mieux leurs différents usages. On apprend également à connaître la corde, celle-là même qui nous sauve la vie : composition, usages, comment la plier, la soigner, la transporter correctement et en faire une « réserve » sur soi. Puis vient le défi du baudrier improvisé, à créer à partir d’une cordelette ou d’une sangle. Pour ma part, difficile d’apprendre à faire des nœuds sans me prendre les pieds dedans, mais tout est une question de pratique… je ne désespère pas !
S’en suit un agréable pique-nique au bord du Rhône, ponctué d’échanges avec mes futurs compagnons de cordée.
L’après-midi par petits groupes, deux ateliers nous occuperons : descente en rappel de manière autonome et sécurisée, et savoir réagir en cas de chute dans une crevasse. La descente en rappel nous donne l’occasion de revoir les nœuds et les « manips » de corde : s’attacher avec un nœud de 8, se vacher, vérifier ses mousquetons, positionner le descendeur, poser un prussik… Avec Florence qui fait preuve d’une immense patience face à nos gestes maladroits, nous répétons ces étapes autant de fois que nécessaires. Puis, chacun notre tour, nous escaladons une voie (3C) en haut de laquelle nous attend Nicky. Elle vérifie que nous faisons les bonnes manips afin de redescendre en rappel en toute sécurité. Pour moi, c’est une danse avec la montagne et la belle sensation de se laisser porter par la gravité, les pieds rebondissants contre la paroi !
Pendant ce temps, Paul initie l’autre groupe au sauvetage en crevasse, montre les différentes parties du piolet pour grimper et son utilisation en cas de glissade. Puis un rocher se transforme en compagnon de cordée fictif, tombé malencontreusement dans une crevasse.
Ensemble, nous procédons par étapes : retenir la chute, installer un ancrage et se sécuriser, alerter les secours, puis organiser un mouflage qui démultiplie notre force par 5 afin de remonter notre victime (pardon, le rocher). C’est un joyeux enchevêtrement de cordes, de nœuds et de mousquetons... mais avec l’aide de Paul, nous finissons par nous en sortir… !
En fin de journée, un dernier petit test individuel nous attend, question de vérifier l’acquisition des objectifs de la journée et répondre à treize questions. Un moyen simple de consolider les apprentissages en toute autonomie. Par exemples :
- « Le chef de course te demande de t’encorder entre deux participants. Quels sont les deux nœuds que tu peux faire et explique en quoi il est utile de faire une dérivation ? »
- « À quoi peut bien servir un prussik sur corde ? »
- « Tu descends un camarade en rappel et soudain il te demande de le bloquer un moment... Quel nœud fais-tu ? »
Retour à Bex, où la journée se termine dans la bonne humeur autour d’un verre partagé. Une journée riche, encordée d'apprentissages et d'entraide, qui nous laisse impatients d’échanger la pierre contre la glace et nos hésitations contre des crampons bien plantés !
Charline Marmier, rédactrice.
Paul Schoop, formateur, Florence Larpent et Nicky Morard (adjointes), Corinne Iannalfo, Wietske Krupers, Séverine Chevalley, Martina Ress, Anne-Françoise Pilet, Irmin Poncin, David Erard, Fahd Azzabi, Elliott Duplan.
Sa 12 juil. 2025
La Rosablanche 3´335 m en traversée
Belle aventure alpine ce week-end dans la région de La Rosablanche, en excellente compagnie : Pascale, Fahd, Francesco, Florence et Frédéric, notre chef de course.
Le premier jour, nous avons entrepris une superbe randonnée jusqu’au col de Prafleuri (2965 m), traversant une succession de paysages saisissants. Parmi eux, les nombreux lacs d'altitude, dont le splendide Lac du Grand Désert, aux eaux turquoise typiques des particules de farine glaciaire issues de la fonte du glacier.
Le soir, nous avons passé la nuit à la cabane St Laurent, du ski club Arpettaz. Une soirée conviviale sur la terrasse, entre crêpes savoureuses et boissons partagées, a parfaitement conclu cette première journée.
Le lendemain, la météo incertaine nous a contraints à renoncer à notre objectif initial, le sommet de La Rosablanche en traversée. Nous avons alors opté pour l’ascension du col de Louvie (2921 m). Là-haut, le contraste saisissant entre les flancs ensoleillés des montagnes et les lourds nuages sombres a offert un panorama spectaculaire. En prime, quelques bouquetins et marmottes nous ont accompagnés sur le sentier !
Sa 24 mai 2025
Les Jumelles 2'215 m
Départ du parking du Flon à 8h00 pour la grande jumelle qui se dévoile à nous au fur et à mesure que nous montons.
Ambiance bon enfant jusqu à la Combe où Catherine attire notre attention sur la prochaine partie de la montée qui se fera en silence.
Bouquetins au rendez-vous et la flore aussi est présente en masse.
Arrivée presque au sommet, quelques-uns restent en bas de cette arête qui est bien mouillée et n’inspirent personne.
Notre cheffe de course part avec quelques courageux pour faire un passage en plus, mais toujours pas de sommet qui ne se fera pas cette fois ci.
Merci Catherine pour cette belle journée, mi- causante, mi- silence.
Bon concept pour écouter ce qui nous entoure.
Fred
Di 30 mar. 2025
Le Sommet des Diablerets 3'216 m
Là-haut, au sommet des Diablerets, où le ciel embrasse les neiges éternelles, une aventure s'est inscrite dans le sillage du vent.
L’aube caresse doucement la gare de Bex alors que nous nous retrouvons, six âmes prêtes à gravir les hauteurs. Autour de Paul, guide et âme bienveillante, cinq femmes échangent regards complices et sourires enthousiastes. Un rapide briefing, quelques mots sur l’itinéraire et ses défis, et nous voilà en route, portés par l’excitation d’un jour nouveau.
Au Col du Pillon, la foule s’agite, mais nous savons que bientôt, l’immensité blanche nous enveloppera dans son silence apaisant. Deux sections en téléphérique nous élèvent vers le sommet du glacier des Diablerets. Là-haut, une première pause : l’air vif nous fouette le visage, les cimes se dévoilent, majestueuses. Nos regards se perdent dans l’infini.
Nous glissons d’abord jusqu’à l’arrivée des arbalètes, où les peaux trouvent leur place sous nos skis. Le souffle s’apaise, la cadence s’installe. Devant nous se dessine un passage technique : une arête de 40 mètres où la roche affleure sous la neige glacée. Paul, d’un calme rassurant, nous guide : crampons ajustés, piolets en main, prussik sur corde, un pas après l’autre. Le vent mordant s’infiltre sous les vêtements, glaçant les extrémités. Le doute me traverse, fugace. Mais l’appel de la montagne est plus fort.
Je me lance dans la descente du passage, le cœur battant au rythme de mes peurs. Sous mes pieds, la pente, le vide qui semble nous happer. Mais à mesure que je progresse, la confiance s’invite. À l’arrivée, le sourire de mes compagnes efface toute appréhension. Carole, combattant son vertige, se fraie un chemin avec une force admirable. Nous partageons un regard empli de fierté et de respect.
De nouveau, la montée reprend. L’air se réchauffe, mon corps retrouve sa vigueur, et mon regard se perd dans l’immensité. Je scrute les sommets alentour, imaginant les vallées cachées derrière ces remparts de roche et de glace. Séverine prend la tête du groupe, suivant les instructions de Paul avec assurance. Je me surprends à rêver, moi aussi, de guider un jour d’autres âmes sur ces chemins célestes.
Bientôt, nous laissons Le Sommet des Diablerets sur notre droite et nous dirigeons vers la Tête de Barme. Les derniers mètres se font sentir, mais soudain, nous y sommes : 3’185 mètres d’altitude. Le monde s’étire sous nos pieds. Le ciel est d’un bleu éclatant, la neige d’un blanc pur, et nous, minuscules et grandioses à la fois, suspendus entre terre et nuages. Un instant d’éternité.
Une photo de groupe immortalise cet instant précieux, puis vient le temps de la descente. La neige danse sous nos spatules, chaque virage est une caresse sur la montagne. À mi-chemin, nous nous arrêtons, savourant une collation, un moment de silence. Autour de nous, la beauté brute des Alpes. En moi, une gratitude immense, partagée, je le sais, par mes compagnons de route.
Paul n’est pas qu’un guide, il est une présence apaisante, une âme qui nous enseigne la lenteur et la justesse du mouvement. Avec lui, la montagne devient une méditation en mouvement, un espace où chaque pas, chaque respiration prend tout son sens.
Le retour sur les pistes se fait dans une douce euphorie. Avant de regagner la vallée, une dernière descente, puis une terrasse ensoleillée nous accueille pour une boisson bien méritée. Fatigués, comblés, nous trinquons à cette journée gravée dans nos cœurs.
Merci Paul, merci la montagne, merci la vie !
Martina Ress, rédactrice. Carole Monnard, Wietske Krupers, Anne Pilet, Séverine Chevalley, Paul Schoop, chef de course.
Ve 28 mar. 2025
La Fouly - A Neuve
Le Val d’Arpette, véritable petit bijou sauvage qui reste intact de toutes nouvelles constructions ! Le printemps s’est installé depuis une semaine, la neige manque... bien qu’annoncée ces prochains jours. Au départ de La Fouly, nous remontons le large vallon, itinéraire emprunté pour atteindre la cabane de l’A Neuve, en suivant le ruisseau de La Reuse de l’A Neuve. Devant nous la Grand-Luy/Grande Lui trône à 3’508 m. Le soleil est brûlant, la neige est molle, parfois lourde à skier. Après +700 m nous marquons une pause dans un décor magnifique au pied des Aiguilles Rouges du Dolent. Rassiasiés d’un si bon moment – comme si le temps s’arrêtait -, nous rejoignons le village dans une neige de “printemps”, annonciatrice d’une fin de saison !
Anne Pilet, Martina Ress, Wietske Krupers, Pascale Petiet, Valérie Choquard, Didier Roduit. Paul Schoop chef de course et rédacteur.
Sa 22 mar. 2025
Col de la Roue 2'640 m / Montana
LE METAILLER (3213 m)
Les journées printanières de ce mois de mars ayant fait passablement fondre la neige sur les versants sud de nos montagnes, notre chef de course, Stéphane Gilliéron, renonce à nous faire découvrir le "Col de la Roue", ce samedi 22 mars.
En concertation avec Jean-François Pilet, il nous propose un plan B, le Métailler, au départ de Siviez.
C'est une belle météo qui nous accompagne tout au long de la journée. Nous prenons vite du dénivelé en montant dans la forêt, avec de beaux coups d’œil sur la station de ski et ses sommets dépaysants.
Il fait vraiment chaud lorsque nous remontons dans la longue combe vallonnée, dominée par "les Clochers de Novelly". Le Métailler se dresse tout au fond, face à nous.
Après quelques conversions, un vent fort nous accueille sur l'arrête sommitale, moins bien enneigée.
Nous arrêtons notre ascension à 13h, à 3032 m, pour redescendre pique-niquer au soleil, dans la combe, à l’abri du vent.
Un grand merci à Stéphane et Jean-François pour cette magnifique journée, ainsi qu'à tous les participants : Pascale P, Pascale R, Nicole M, Christine G, Christine B, Tom et Didier pour la sympathique ambiance.
Bravo à Didier pour son montage vidéo.
Christine B
Sa 1 mar. 2025
Alpes VD en raquettes... et sans voiture !
Déplacement avec le train BVB jusqu’à la Place de la Barboleusaz (Gryon).
Nous échauffons nos gambettes en démarrant par la route des Frasses puis chaussons nos raquettes pour grimper – droit en haut - le long de la piste de ski. Nous regagnons le restaurant l’Etable par la route de Sodoleuvre et poursuivons notre montée. Le tracé nous fait traverser plusieurs fois la piste de ski avant de nous faire plonger dans la forêt des Empuits et nous mener au paisible et bucolique hameau de Frience.
Nous nous installons au soleil devant un chalet pour notre halte pique-nique et goûtons au silence des lieux avant de faire la dernière montée jusqu’aux Chaux.
Nous nous attablons sur la terrasse du restaurant « La Boille ô Chaux » pour une pause-café, sous l’assourdissant « boum-boum » de la sono. Quel contraste !
La descente se fait en télécabine, puis retour sur Bex avec le petit train à crémaillère.
Sympathique sortie du club ; Merci à Liliane et à Claudine pour leur compagnie et leur bonne humeur. Laeticia, organisatrice et rédactrice.
Sa 1 mar. 2025
Wildstrubel en traversée
Daubenhorn - Wildstrubel
C’est dans le train que notre joyeuse équipe s’est retrouvée pour démarrer cette sortie de deux jours. Destination Loèche-les-Bains. Après un café avec vue panoramique à la Gemmi, nous nous sommes mis en route pour le 1er objectif de la journée, le Daubenhorn (2’941m). Le temps est radieux et la neige restée poudreuse sur ce versant nord nous promet une belle descente. Il y a du monde sur la montée et au point de dépôt des skis. Nous nous lançons à l’ascension du sommet pour admirer le vertigineux point de vue sur Loèche-les-Bains, 1’500m plus bas. La descente tient toutes ses promesses et Jean-Michel nous déniche même un petit coin de poudreuse vierge de traces pour notre plus grand plaisir.
Après une courte pause pour remettre les peaux, nous nous attaquons au second objectif du jour, la montée à la Lämmerenhütte. Cette montée fut l’occasion de pratiquer nos conversions et la mise des couteaux sur pente gelée… Probablement le passage le plus technique de la sortie !
La soirée à la cabane, riche en rires et en discussions, nous a également permis de réviser nos bases d’orientation à la boussole et de mouflage.
La deuxième journée démarre dans les belles lumières du lever de soleil. Objectif du jour, la traversée du Wildstrubel et de la Plaine Morte. La montée au Wildstrubel dévoile peu à peu la vue sur le panorama des Alpes. Nous serions bien restés au sommet à l’admirer mais le vent nous a motivé à redescendre sans tarder en direction de la plaine Morte. La descente nous réserve quelques beaux virages inespérés dans une neige légère et poudreuse. Après une pause pique-nique bien méritée pour admirer l’immensité de la Plaine Morte, nos deux cordées la traversent sans encombre. Il ne reste plus qu’une petite montée pour arriver au sommet des pistes de Crans-Montana et revenir dans la civilisation.
Merci Jean-Michel pour cette magnifique sortie qui restera dans les mémoires et au reste de la dream team (Nicky, Karin, Monique et Margaux) pour votre bonne humeur.
Marion
Di 23 fév. 2025
Pointe de Barasson 2'963m
Aujourd'hui c'est ma première sortie avec le CAS pour le breton-helvétique que je suis !
Au réveil, une fine pluie tombe sur la Riviera, le ciel est sombre, certaines mauvaises langues diront que j'ai grandi avec cette météo et c'est un peu vrai…
L'idée d'être en montagne et l'espoir de voir un rayon de soleil nous fait tous sortir du lit. A Martigny, l'équipe est au complet. A 9h30, départ de Bourg Saint-Bernard, peaux aux skis, pour l'ascension classique en direction de l'hospice. Nous sommes contents de quitter « le boulevard » pour commencer à nous diriger vers les Cols de Barasson. Les rondelles des bâtons nous informent sur la qualité de la neige : la descente sera sûrement mieux qu'espéré !
Le ciel est majoritairement couvert, la visibilité moyenne, le vent faible, mais l'air est doux et la motivation bien présente. La neige est peu présente. Il a dû souffler par ici ! Cette course se déroule tranquillement, les parties plus techniques sont réservées pour la fin.
Nous déchaussons les skis pour franchir la dernière pente raide menant au Col Est 2’681 m. et préparons le matériel pour la suite. Crampons chaussés, piolet en main, chocolat avalé, la crête en partie découverte de neige se dessine devant nous. Elle est belle, je me réjouis, il est 12h30.
Toute l'équipe arrive souriante au sommet, la vue est plutôt dégagée, quelques rayons de soleil nous saluent régulièrement, le vent est faible. On est mieux ici que sous la pluie de ce matin !
Le temps de quelques félicitations, échanges de reconnaissances, photos/selfies et nous sommes déjà sur la descente. La pause pique-nique conviviale terminée nous entamons vers 13h30 la descente à ski dans une neige que tout le monde résumera de différentes manières : « Oh c'est pas si pire : D ! ».
Aucune chute et beaucoup de plaisir ! Plus tard, l'équipe arrive aux voitures, contente d'être sortie du lit ce matin.
Après une escale pour le verre/planchette/sandwich/tarte de l'amitié, ma première course touche à sa fin.
Merci à l'équipe et au chef de course Fredo !
Frédéric Genand, chef de course, Nicky Morard, Frédérique Jaton, Paul Leclerc, rédacteur
Je 20 fév. 2025
Isenau - Floriette 2'195 m. / Col du Pillon
Sa 15 fév. 2025
Gstellihorn via Glacier 3000
- Salut ! Tu as fait une course à ski ce week-end ?
- Oui, samedi, on est montés au sommet du Gstellihore, en passant par la via ferrata des Mountons, c’était magnifique !
- Ah oui, vous avez passé par quel itinéraire ?
- On a pris les cabines au Col du Pillon jusqu’au Glacier 3000. De là, on a traversé le Glacier de Zanfleuron par les pistes, puis jusqu’au Sanetch, où on est remonté le Creux de la Lé. Au pied de la falaise, on a mis les skis sur le sac et on est monté par la via ferrata derrière un groupe de jeunes du CAS des Diablerets. On col, on a remis les skis pour atteindre le sommet du Gstellihore à 2'820 mètres. La vue sur les Alpes est incroyable depuis là-haut ! Et on a eu droit à une super longue descente jusqu’ à Gsteig.
- Super, les conditions étaient bonnes ?
- Excellentes ! On a eu de la belle neige poudreuse, on a fait nos traces et on a même eu chaud dans les 750 mètres de montée. La descente était épique, il y avait un passage avec des chaînes où on a dû remettre les skis sur le sac et descendre à pied, mais ça a passé sans problème. On est arrivé juste à temps pour attraper le dernier car postal pour revenir au Col du Pillon.
- Génial, vous étiez nombreux ?
- 6 participants : Christine Berthaud, Rodrigo Salazar, Stéphanie Ducommun, Chantal Wenger, Florence Larpent et moi, Frédérique Jaton
- Et votre chef de course ?
- Bertrand Croisier, super chef de course qui nous a concocté une sortie au top ! J’en profite d’ailleurs pour le remercier, on a tous passé une journée mémorable.
Di 9 fév. 2025
Tsamonay 2'111 m en boucle depuis Vichères
Sortie Tsamonay,
Une randonnée en raquettes partant de Vichères pour monter en douceur sur un chemin puis avec une pente plus raide dans une belle forêt pour arriver au sommet (Plan Monnay 2111m) avec une vue merveilleuse à 360° sur de nombreux sommets alentours, dont le Dolent qui se cache, le Grand Combin et le petit Combin dont nous n’apercevons que le sommet. La vue est aussi inattendue sur Champex et son lac gelé ainsi que sur le Catogne. La neige est belle, le soleil au rendez-vous, l’équipe au top, que demander de mieux ? Après avoir cherché un coin pour pique-niquer à l’abri d’un léger vent, nous nous sommes restaurées puis avons décidé de descendre par le même chemin, pour profiter de cet endroit un peu sauvage et à l’écart des pistes de ski. Même chemin mais qui nous réserve une vision bien différente en sens inverse. Merci Nabia pour cette organisation sans faille et à toute l’équipe pour la bonne ambiance au sein du groupe.
Je 6 fév. 2025
Walighürli 2'050 m
Jeudi 6 février : Le Walighürli
Nous sommes partis d’Aigle dans le brouillard, direction Feutersoey où nous avons trouvé un soleil magnifique.
Soleil qui nous a accompagné toute la journée.
La montée au Walighürli fut fort sympathique. Le sommet, et son panorama 360°, peu fréquenté ce jeudi est toujours aussi superbe.
Nous nous en mettons plein les yeux.
Après une pause pic-nic, le départ pour une descente agréable dans de bonnes conditions d’enneigement.
Merci Philippe pour cette belle sortie.
Ve 24 jan. 2025
Col du Bastillon - 2'754 m
Le peu de neige fraîche tombée encourageait à mettre le nez dehors et profiter d’une belle journée ensoleillée pour partir en rando. Seuls au monde, nous quittons Bourg St-Bernard en direction des Monts de Telliers avant de bifurquer en direction du Col du Bastillon. Nous sortons de la trace pour faire la nôtre selon la lecture de terrain que Jules s’applique à mettre en oeuvre.
La descente nous offre de belles pentes vierges dans un décor éblouissant. Chacun, avec son style, se régale de cette heure de ski pour laisser une belle trace !
Comme il se doit, la journée se termine autour d’une boisson chaude ou rafraichoissante, question de faire plus ample connaissance et renforcer des liens d’amitiés.
Valérie Choquard, Sylvie Badel, Marion Fischer, Jules Neyrand, Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Ve 17 jan. 2025
Simplon aux multiples sommets - 4 jours
Quatre jours à l’Hospice du Simplon, lieu spirituel, bienveillant et accueillant ! De là, nous sommes partis chaque jour pour randonner en direction des multiples sommets ! Un « séjour-vacances » dans la bonne humeur, l’entraide et le soutien, voilà qui est ressourçant ! Il a fallu composer avec le soleil, le brouillard, les chutes de neige, le vent, le froid et surtout le manque de neige… soufflée par les vents. Le groupe de 14 participants était scindé en deux afin que chacun trouve son rythme et dénivelé même si en principe on se retrouvait généralement au sommet. Le séjour a été ponctué de formation avec notamment un exercice complet de recherche de victimes d’avalanche par binôme ainsi que l’apprentissage d’orientation dans le brouillard au moyen du Gps et des applications numériques. Fort apprécié et intéressant à entendre les échos des uns et des autres. La salle mise à disposition du groupe favorisait les liens entre tous : discussions, réflexions sur les responsabilités et devoirs d’un chef de course et des participants, jeux de société, 30’ de gymnastique douce matin et soir ! Cette année, le jeu proposé par Paul consistait à ce que chacun soit un ange discret, bienveillant et efficace envers un participant dont il avait tiré le nom au sort. Pas facile d’identifier qui était mon ange et pas facile non plus d’être un ange discret mais efficace !
Grand merci à celles et ceux qui ont officiés comme responsables, notamment Stéphane Gilliéron (chef de course en formation), Pierre-Alain Lugeon (adjoint de Paul), Marion et Nicky pour encadrer les groupes de rando.
Pascale Robinson, Séverine Chevalley, Margaux Kataria, Pascale Petiet, Monique Delacrétaz, Nicole Méda, Béatrice Jaques, Valentin Stefan, Christophe Jaquier, Catherine et Pierre-Alain Lugeon, Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Je 16 jan. 2025
Col d'Outanne 1'857 m / Torgon
Lu 13 jan. 2025
La Palentse de la Cretta - 2'929 m
Journée d'exception dans la région d'Arolla et sur les pentes encore vierges de traces, de la Palentses de la Cretta 2’929 m. Une course facile techniquement mais qui demande un peu d'endurance avec ses +1129 m au départ de La Couta 1’800 m.
On pourrait nommer cette course “Les 4 croix” puisque nous passons à côté d’elles au fur et à mesure de la progression. Elles donnent un rythme et des repères à cette course, tout comme les mazots, petits bijoux d’alpage, qui permettent les pauses régulières, question de remettre quelque chose dans”le moteur”.
Au sommet, chacun-e est ravi de l'effort accompli gratifié par un panorama de toute beauté, sans une brique de vent : Dent Blanche, Pigne d’Arolla, Pte de Vouasson, etc. ! Un pur régal qui permet de savourer cet instant de rêve en bonne compagnie, tout en appréciant le pique-nique tiré du sac. Le dessert est à venir : savourer la poudre qui donne au skieur le bonheur de la pratique du ski et de la glisse au travers de pentes valonnées. Chacun s’en donne à coeur joie et Valentin nous concocte quelques séquences vidéos qui viennent compléter les instants immortalisés par les captures photographiques.
Une équipe sympa, motivée, endurante… jusqu’au dernier passage technique et délicat dans la forêt, affronté avec beaucoup de courage et de détermination par plusieurs... question de rejoindre le chemin qui nous ramènera au minibus. Bravo et merci pour votre sympathique compagnie et bonne humeur !
Anne-Françoise Pilet, Carole Monnard, Florence Larpent, Nicole Schaerer, Pascale Petiet, Patrick Burnier, Valentin Stefan, Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Sa 4 jan. 2025
Pointe de Bellevue - 2'152 m
La Pointe de Bellevue est une classique de la région qui offre la sécurité recherchée lorsque le danger marqué subsiste depuis une semaine. Jolie montée au départ de Morgins pour atteindre la croix qui marque son sommet à 2’152 m. Parcours agréable au travers de la forêt puis des pentes herbeuses desquelles les cailloux ne ressortent pas trop !
Le nombre des participants.es oblige a faire 2 groupes afin de rendre la course plus agréable pour chacun et laisser le temps aux débutants d’assurer les quelques conversions nécessaires pour progresser dans la première partie assez soutenue. Les traces sont bien faites et que la qualité de la neige permet de “ crocher ” à chaque pas. Cette partie, encore à l’ombre le matin, exige parfois les couteaux !
La descente offre de belles conditions grâce à la neige fraichement tombée. Il y a encore des pentes vierges de traces… Le vent au sommet nous enclin à redescendre pour pique-niquer plus bas. Un bon moment au soleil… durant lequel Didier nous fait une démonstration de son mini drone avec lequel il nous prend en photo !
De retour à Morgins, la journée se termine autour d’un moment convivial et animé dans un restaurant.
Monique Delacrétaz, Corinne Iannalfo, Karin Leuenberger, Pascale Petiet, Anne-Françoise Pilet, Olivia Zollinger, Martina ress, Didier roduit, Valentin Stefan, Nichy Morard, adjointe et Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Di 29 déc. 2024
Col du Bastillon - 2'754 m
Superbe randonnée au départ de Bourg St-Bernard 1’915 m ! A 8h50, le parking est déjà bien rempli ce qui présume des randonneurs qui apprécient cette région. La majorité des groupes prennent la direction des Monts Telliers, la claissique du coin. De manière plus modeste et tenant compte du degré marqué 3-, nous choisissons le Col du Bastillon 2’754 m, soit +840 m plus haut. Nadine accepte au pied levé de prendre la direction de la course. Un bon exercice pour elle qui se prépare à passer son certificat de Cheffe de course, début mars prochain. Avec beaucoup de sensibilité et de prudence elle nous amène au sommet 2h15 plus tard, avec un rythme agréable qui convient à toute la troupe. Ses choix d’itinéraires pour la descente s’avèrent justes et plaisants afin de profiter de jolies pentes et petits couloirs sympas...
Un dernier moment sympa au resto pour exprimer sa satisfaction et étancher sa soif… Une belle manière de terminer l’année ! Merci à toute l’équipe, à Nadine en particulier et aux excellentes photographes qui nous laissent ces beaux souvenirs.
Nadine Ruchti adjointe, Marina De Carli, Margaux Kataria, Anne-Françoise Pilet, Florence Larpent, Frédérique Martinez, Karin Leunenberger, Holger schmid, Olivier Delseth, Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Ve 27 déc. 2024
Pointe de Mandelon 2'559 m
Très belle randonnée, peu connue et proposée dans le cadre du CAS. On y préfère le Crepon Blanc 2’713 m, sur le versant opposé, sinon le Pic d’Artsinol sur le même versant. Au départ du village de Léteygeon 1’600 m, nous suivons la route puis traversons les alpages avant de viser le sommet. Les cailloux et rochers sont encore bien visibles malgré une couche de neige importante. Celle-ci, humide et un peu lourde, se fait sentir dans les jambes. Le groupe évolue à bonne allure et dans une ambiance détendue où les discussions vont bon train…
La descente de -950 m est appréciée. La pente permet un ski agréable malgré quelques chutes inévitables... Le minibus rend le retour agréable pour les participants qui se reposent et disent leur reconnaissance pour cette belle sortie ! Merci en particulier à Carole Monnard et Frédérique Jaton, excellentes photographes comme chacun pourra le constater.
Carole Welton, Carole Perroud, Carole Monnard, Valérie Murset, Fabienne Lauber, Catherine Lugeon, Nicky Morard, Frédérique Jaton, Jules Neyrand, Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Sa 21 déc. 2024
Val d'Arpette Bis
Sensationnel et sauvage Val d’Arpette ! Quand le froid de l’hiver est installé, que les branches des arbres sont encore pleines de neige, que le manteau neigeux est constitué de neige fraîches et qu’il y a peu de monde… c’est un régal de retourner une 2e voire une 3e fois dans le même coin !
Equipe de très bons skieurs pour cette randonnée de +900 m, avec des traces bien marquées, peu de vent et une température agréable. Pour la descente, chacun a pu s’en donner à coeur joie dans les pentes encore vierges ou peu tracées, avant de rejoindre la piste damée qui arrive de la Breya et nous conduit à Champex-Lac.
Les photos de cette belle journée entre amis d’Argentine CAS parlent d’elles-mêmes, rien besoin d’ajouter, sinon de remercier chacune et à chacun pour ces bons moments...
Nadine Ruchti, Olivia Zollinger, Fabienne Lauber, Frédérique Jaton, Catherine et Pierre-Alain Lugeon, Valentin Stefan, Holger Schmid, Paul Schoop, chef de cours et rédacteur.
Ve 20 déc. 2024
Val d'Arpette - Ecandies
Toujours aussi beau et sauvage ce Val d’Arpette, pays de loup. Evoluer dans 30 cm fraîche n’est que du bonheur. Mais il fallu tracer dans de la profonde… si bien qu’à tour de rôle on se relaie en tête, histoire de réaliser les forces supplémentaires qu’il faut donner. Le vent se fait sentir, comme annoncé et la température frôle les -20°. La doudoune est de mise et enlever ses gants est un risque à ne pas prendre.
Une superbe descente nous attends. On la savoure… joyeux et reconnaissants de vivre ces instants inoubliables immortailsés, comme toujours, dans nos petits joujoux. Merci aux photographes du jour, ça fera des jaloux sur les réseaux sociaux ! Chacune s’applique à laisser une trace aussi propre que possible. On les admire, sous les rayons de soleil qui brillent par alternance.
Margaux Kataria, Pascale Petiet, Catherine Lugeon, Marion Reine, Anne Pilet. Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Me 11 déc. 2024
Les Crosets
Soleil généreux pour une très belle randonne dans les environs des Crosets, station qui accueillera ses premiers skieurs alpins dans deux jours. Seuls au monde nous randonnons sur de belles pentes, question de se faire plaisir. Deux repeautages entrecoupés de superbes descentes hors piste, dans une poudreuse restée intacte depuis samedi dernier. Cinq dames motivées pour un dénivelé total de la journée +820 m. Pique-nique au Col de Vorlaz à la frontière CH - F. à 2'210 m.
Pascale Robinson, Fabienne Lauber, Nicky Morard, Marion Fischer, Margaux Kataria, Paul Schoop, chef de course.
Sa 30 nov. 2024
Tsantonnaire... pour se remettre en piste !
Tsantonnaire 2’459 m
Excellentes conditions pour se remettre en piste à l’ouverture d’une nouvelle saison !
Journée avec un ensoleillement optimal et des températures basses pour maintenir le manteau neigeux. Départ de Jorasse au-dessus d’Ovronnaz pour rejoindre Tsantonnaire. Une Rando agréable en dohors des skieurs qui n’avaient pas encore l’accès à cette zone. Montée au rythme tranquille, question de ressentir le glissement et l’adhérence des peaux, dans un environnement de tous les qualificatifs !
Petit exercice technique à la montée pour traverser une pente soutenue et en haut pour se rappeler les nombreux moyens à disposition pour faire appel aux secours. Chacun a pu vérifier et tester son matériel au départ de cette vidéo nouvelle saison.
Margaux Kataria, Frédérique Jaton, Pascale Robinson, Frédérique Martinez, Nicky Morard et Elliott Duplan. Paul Schoop, chef de course.