Comment s’inscrire aux courses
Télécharger le programme des courses des 2 sections sous le lien suivant: Programme des courses 2023
Di 5 mar. 2023
Massif de La Silvretta
Quatre belles journées à silloner ce vaste massif de La Silvretta aux cols multiples à s’y perdre... Quelques jolis sommets en mixtes (Silvrettahorn et Dochenkopf) ou rando à la journée en boucle, pour goûter aux pentes soutenues et généralement en bonnes conditions !
Une seule envie : y revenir quelques jours en été !
Paul Schoop








Sa 25 fév. 2023
Haute Route Grisons / Bivio - Zernez
Très belle semaine alpine, comme seuls au monde entre le Col du Julier et Zernez région bien connue et réputée par son parc national.
Dès le 2e jour, nous sommes gratifiés de journées ensoleillées mais parfois très froides. Des neiges variées, dures mais souvent excellentes. Quelques descentes royales en poudreuse avec du beau ski grâce aux quelques flocons nocturnes.
Quelques passages techniques ponctuent l'itinéraire et partout de beaux sommets nous tendent les bras, parfois exigeant par les conversions nécessaires en pentes raides comme le Piz Scalettahorn 3’067 m ou ceux qui nécessitent les crampons comme le Piz Sarsura Pitschen 3’132 m en mixte.
Le récit sera complété ultérieurement.
Paul Schoop








Me 22 fév. 2023
La cabane de la Sarouche depuis Gérignoz
22 février : Randonnée raquettes : Gérignoz-cabane de la Sarouche
Rendez-vous à 8h30 au parc aventure d’Aventure à Aigle. 7 personnes sont au RDV: Nabia l’organisatrice, Laurence, Sylvie, Liliane, Catherine. Paul et Annie se joignent à cette équipe et sont des invités (la belle-sœur et le frère de Catherine). Paul habite la région des lacs des Fingers dans l’Etat de New York et Annie la Vendée sur la côte Atlantique en France.
Nous constituons les voitures pour aller au départ de la randonnée : Arrivés à Gérignoz, il fait 2°C, on enfile bonnet et gants. Raquettes ? ou pas ? Nous testons la neige : elle est dure et tassée. Laurence remarque que ces derniers temps, elle a été témoin de plusieurs accidents. Finalement, tout le monde chausse les raquettes sauf Nabia qui enfile ses crampons ! En face, sur les pentes Sud au-dessus de Château d’Oex, tout est vert !!
Le groupe grimpe à travers l’alpage et à mi-chemin, sous l’ancien téléphérique au repos de la Braye. Nous progressons tranquillement, l’effort et le soleil nous poussent à nous découvrir.
Nabia guide le groupe avec précision et bienveillance. Nous arrivons sur la crête découvrant un magnifique panorama sur les Diablerets au Sud et les alpes fribourgeoises (Gastlosen et Vanil noir) au Nord
Nous suivons la crête jusqu’à la cabane de la Sarouche dont la façade est couverte de tavillons. La terrasse est ensoleillée mais le vent frais nous invite à nous installer à l’intérieur. Le poêle chauffe : une chaleur douillette est propice aux échanges entre les randonneurs du jour : le soleil va-t-il briller longtemps ? Les extraterrestres existent-ils ? Comment expliquer le monde, Dieu existe-t-il ?? Paul, le physicien, répond avec brio aux interrogations des unes et des autres.
Soupe, boisson tonique au gingembre, tarte à la raisinée, le repas nous ravigote et nous permet de redescendre avec facilité par la route au point de départ, et surtout d’arriver avant la pluie.
Bravo à Nabia pour cette organisation impeccable, et merci à Laurence, Liliane, Sylvie, Catherine et Paul pour cette randonnée partagée avec beaucoup de gaité :
Annie, randonneuse de l’Atlantique








Di 5 fév. 2023
Ref. Dents du Midi... Retour au clair de lune
Ref. des Dents du Midi – Descente anthologique !
Une petite équipe de 5 participants (+Jean-Michel K. et son fils Noé nous accompagnent un moment), imaginait faire un aller-retour au Ref. des Dents du Midi 2’885 m, en partant du haut des remontées mécaniques des Marécottes. Si l’ensemble de la journée du dimanche était ensoleillé, c’était sans compter la couverture nuageuse et le brouillard pour les 45’ dernières minutes de montée au GPS… afin d’atteindre le Refuge. Belle surprise, la neige commence à tomber vers 17h30… Au chaud à l’intérieur de ce lieu bucolique, nous nous régalons d’une excellente fondue au fromage !
Abandonnant l’idée de descendre à la frontale et “pleine lune”, nous optons pour une bonne nuit de repos après ces quelques 6h de montée (+ 1340 m), via le Col de la Golette 2’470 m. C’est 30’ de portage non-stop dans une pente de 40°, heureusement aux marches bien taillées et dures !
Subjugué par un paysage enneigé et le fabuleux décor des Dents grâce à Madame Lune, nous sortons des couvertures vers 0600. Le temps de déjeuner, préparer nos sacs et ranger le refuge. Après être rassuré par la publication du Bulletin SLF de 0800, nous chaussons les skis pour marquer de nos empreintes parallèles, le manteau neigeux immaculé, fraîchement recouvert par 20 cm de poudreuse. Juste incroyable… et inespéré !
Par prudence et sécurité, nous optons de rejoindre directement Les Granges/Salvan afin d’éviter le Col de la Golette dont la neige soufflée sur une pente à forte déclivité aurait pu nous réserver quelques mauvaises surprises…
Journée mémorable, anthologique, pleine d’émotions et de plaisir ! A refaire en 2024…
Des participants heureux et reconnaissants :
Fabienne Lauber, Nicky Morard, Monique Delacrétaz, Dushan Popov, Paul Schoop, Chef de course.







Je 2 fév. 2023
Mont de l'Arpille




Ve 27 jan. 2023
Alpes VD ou VS
De la poudre… de belles traces ! Sommes remontés une 2e fois au pied du Col.
Ve 20 jan. 2023
Diemtigtal... 4 jours au paradis du ski !
Magic Diemtigtal !
Une joyeuse équipe embarque dans le minibus de la Section, aux vitres givrées et piloté par Paul jusque dans le Diemtigtal, parc naturel de la vallée des Alpes bernoises.
De splendides paysages hivernaux, un hôtel sympa et confortable, de belles randos en poudreuse… voilà ce que propose cette région encore sauvage, quasi inconnue de la majorité des 10 participants inscrits pour ces 4 jours au « paradis du ski » !
Au départ du petit village de Grimmialp 1'225 m., les sommets ne manquent pas – à toutes orientations et altitudes –, ce qui offre de multiples possibilités. C’est ainsi qu’en raison du danger marqué 3+, nos choix se portent du côté de Turne (2'079 m), Meniggrat (1'949 m), Marianne-hubel (2'155 m), et pour terminer le Rauflihore/Bluttlighore (2'323 m). Au quotidien +900 m. avec une couverture nuageuse persistante et un soleil qui a rarement montré le bout de son nez, juste de quoi nous faire comprendre qu’il serait bien de revenir en 2024 !
La rando du lendemain est soigneusement préparée en équipe, chacun s’essayant avec les applications numériques. L’occasion de partager nos connaissances, tracer l’itinéraire sur White Risk, appliquer la méthode 3 x 3 en lien avec la compréhension du bulletin d’avalanche SLF soigneusement analysé. Une bonne formation agrémentée de quelques exercices sur le terrain. A tour de jour, Bernard, Nicky et Jocelyne tracent et guident admirablement le groupe, sous le l’œil attentif et le regard bienveillant de Paul !
Appréciations spontanées au moment du retour :
« Ambiance extraordinaire et du tonnerre avec une équipe de choc…
« Tralala, les gars laminés au Yass… mais ils se sont bien rattrapés avec leur amabilité et une courtoisie à décoiffer, après quelques « vieilles prunes » !
« Une superbe course au soleil, les trois autres dans le brouillard, mais largement éclairé par la bonne humeur, une belle entente et beaucoup de belles découvertes humaines…
« Paul a su concocter des sorties excellentes et créer une belle cohésion d’équipe avec de belles parties de rires. Nous avons été chouchoutés dans un bel hôtel d’époque, grand luxe avec douches, excusé du peu !
« Durant les 4 jours, nous avons eu la chance de profiter des connaissances de Paul. Hé oui, avec beaucoup de sérieux, nous avons vécu chaque jour un moment de théorie, toujours dans le but de grandir en autonomie et la sécurité.
« Chacun le sait maintenant : si tu n’as pas la réponse à la question que tu te poses, tu n’y vas pas !
Merci à toute l’équipe ! La classe ! ».
Rédaction en groupe…
Nicky Morard, Béatrice Jaques, Jocelyne Thévoz, Monique Delacrétaz, Margaux Kataria, Pascale Robinson, Pascale Petiet, Pascal Schmid, Bernard Grandjean, Christophe Jaquier et Paul Schoop, Chef de course.








Je 19 jan. 2023
Pointe de Bellevue







Je 8 sept. 2022
4 jours alpinisme tous niveaux avec guide
8-11 septembre 2022 : 4 jours d’alpinisme facile Grisons-Tessin
Une équipe de 8 personnes dont un guide, Guillaume Guinault, notre conducteur, prend place dans le bus de la section pour rouler jusqu’à Tenigerbad au Sud de Sumvitg dans les Grisons. Papotage, prise de connaissance, belle ambiance, etc…. A Tenigerbad, petit lieu-dit au bout d’une route étroite et sinueuse, c’est un peu la désolation : le grand hôtel des bains est désaffecté, en piteux état !!
Nous partons en direction de la Terrihütte le long d’un joli torrent que nous suivons jusqu’à la cabane en faisant des descentes, des montées, des détours au-dessus de barres rocheuses. Après 4 h ½ de montée, nous y arrivons et sommes bien accueillis : joli grand dortoir pour nous, bon repas, belle soirée. Nabia, toute émotionnée, nous apprend que la reine d’Angleterre est décédée à 96 ans ! Mais de quoi ?? Qui la succèdera ? Beaucoup de questions qu’elle se pose !!
Vendredi, après une bonne nuit (même pour le guide), nous partons en direction du Piz Terri. Traversée d’un pont suspendu (aïe, Christine n’aime pas cela !), nous montons à travers de très beaux paysages, longeons le laghet Greina et arrivons à un col à 2898 m avec une surprise, un troupeau de bouquetins. Après quelques tergiversations dans le groupe, nous décidons de monter au sommet tous ensemble. Chose faite et c’est le bonheur au sommet. Nous redescendons jusqu’au col et basculons de l’autre côté pour rejoindre la cabane Motterascio. On ne s’arrête pas et nous continuons sur notre lancée : passage par le Crap La Crusch, passo de la Greina, et descente sur la cabane Scaletta. De superbes formations rocheuses, une véritable leçon de géologie dans ces granits, dolomites, etc , des couleurs virant à l’automne, de quoi ravir nos yeux. Les marmottes s’amusent, jouent et se bécotent. Après 9 h de marche, nous arrivons à la cabane : accueil souriant, belle cabane rénovée et à nouveau, un grand dortoir pour nous avec de grandes baies vitrées pour admirer la lune !! Nabia nous commentent encore les dernières nouvelles de la reine Elisabeth !! J’encourage le moral de la troupe en disant que c’était la plus grosse journée et que, demain, ce sera plus court de monter au Piz Medel qui est droit au-dessus de la cabane !!
Après un très bon petit déjeuner, nous partons en direction du col Fuorcla Sura Da Lavaz à travers ces roches de différentes natures. Nous poursuivons par l’arête Est durant 2h1/2 car la neige s’est mise à tomber et a rendu le granit très glissant. Le guide nous pose une main courante à un passage exposé et nous atteignons le glacier vers 12h30. Avec le mauvais temps (neige, brouillard), nous renonçons au sommet à 200 m de dénivelé du sommet. De plus, nous avions mis beaucoup plus de tempos que le temps donné par le portail des courses (3h1/2 jusqu’au sommet) et nous avions mis 5 h jusqu’au glacier ! Serions-nous des escargots sortis avec la neige et le brouillard ? Nous décidons de bifurquer directement vers la cabane Medel. Nous louvoyons entre les crevasses pendant une bonne heure et je me serais crue entre les barrières du passage de douane à l’aéroport de Genève. Nous atteignons la moraine et ses éboulis, gros blocs, caillasses. Après avoir cherché les points rouges et les kerns de descente dans ces éboulis, nous arrivons enfin aux traces de sentier qui nous mènent à la cabane Medel. Nous arrivons vers 16h30 après une 2ème grosse journée de 9h !! Mensonge de l’organisatrice !!
Pour dimanche, la météo nous annonçait grand beau et ce ne fut que brouillard, brouillard, brouillard !! Dommage pour le beau paysage dans ce vallon Val Lavaz qui nous ramène à notre point de départ après 5 h de marche.
Merci à toute l’équipe, Françoise, Christine, Nabia, Nicole, Mireille et Véronique et leur bonne humeur et merci à notre guide pour sa compétence et d’avoir enduré 7 nanas pendant 4 jours.
Catherine








Di 21 août 2022
Crête Pointe de Prelet - Pointe de Tsaté
C’est vers 9 h qu’une joyeuse équipe de 7 personnes motivées part du barrage de Moiry en direction
du Col du Torrent. Petit en-cas et c’est parti pour la traversée de l’arête entre les 2 cols en passant
par 2 sommets : la pointe de Prelet et la pointe de Tsaté.
Nous parcourons cette arête tantôt sur le fil de l’arête, tantôt en contournant côté vallon d’Hérens,
tantôt côté Moiry. Cela passe partout !! Pas de chemin par endroit, peu de kerns, on tatillonne, on
cherche le plus facile. Pour éviter un gros ressaut, nous faisons une traversée dans le flanc en légère
descente et tous les participants sont concentrés et cela passe bien.
Nous arrivons après 2 h sur cette arête à la pointe Tsaté avec un superbe panorama devant nous, du
Weisshorn au Mont-Blanc de Cheillon. Laurence repère le Tsa de l’Ano, course qui avait été menée
par son mari début juillet. Pic-nic « chronométré » car nous devons reprendre le car postal à Moiry
Glacier à 16 h pour rejoindre notre point de départ, le barrage de Moiry. Nous redescendons en
direction du Val d’Hérens et après un petit lac, nous bifurquons pour remonter 200 m de dénivelé (en
fin de journée, dur-dur !) en direction du col de Tsaté. Nous terminons par la descente sur Moiry
glacier. Nous arrivons avec 20 minutes d’avance pour prendre le bus. Top !!
Merci à toute l’équipe, Laurence, Christine, Fiorino, Véronique, Franck et François pour leur
dynamisme, leur pied sûr et leur bonne humeur.
Catherine








Ma 9 août 2022
Le Tour des Lacs
Nous nous sommes donné rendez-vous à 6h30 au terrain de foot à Ollon. Christine, François,
Françoise, Laure, Lili, Nicole, Véronique, Franck, Laeticia et moi nous répartissons dans deux voitures.
Après une bonne heure de route, la cabane Brunet nous apparaît sous un ciel magnifiquement bleu,
bleu, bleu : pas un nuage ! C’est ballot ! Le rire et la bonne humeur s’installent déjà tôt le matin. Ca
promet une belle journée.
Le départ à 8h00 par les gorges est donné. Très rapidement le Petit Combin nous fait de l’œil : les
souvenirs, anecdotes et témoignages fusent de toute part. L’amour de la montagne transpire, la joie du
partage remplit…
Après une heure de marche, notre premier lac apparaît. J’en ai promis 13, le challenge est là ! La
première pause est décidée communément face au Petit Combin ou face à deux lacs couleur Walt
Disney ! la montagne nous ravit de sa beauté où que le regard se pose.
La reprise de la randonnée nous amène à un 4 ème lac, style photo de carte postale avec de la linaigrette
merveilleuse en premier plan. Le suivant est à sec mais on me le comptabilise.
Ca monte, ça descend, ça cause, ça rit : quelle belle équipe homogène, heureuse d’être en montagne.
A 12h30, nous atteignons le sentier qui monte au Rogneux et décidons d’y pique-niquer, le petit-déj
commence à se faire loin et les grenouilles sont dans nos estomacs à défaut d’être dans les lacs. Une
tournée de gâteaux et de chocolat peaufine notre union.
Notre redémarrage s’effectue via un gros pierrier qui heureusement ne pose aucun problème.
L’itinéraire est admirablement bien marqué. Le 8 ème lac est le plus beau mais malheureusement
présente trop d’algues pour s’y baigner. Qu’à cela ne tienne, nous poursuivons avec espoir. Et là, c’est
THE lac ! magnifique, propre, tempéré. Les maillots de bain sortent des sacs pour le plus grand plaisir
des baigneurs. Le plongeon est régénérateur, sublime et bienfaiteur ! Franck nous regarde de la rive
avec l’œil rieur « Ils sont foufous ! ». Nous kiffons à donf…
La suite des lacs s’enchaîne pour notre plus grand bonheur : le compte est bon 13 au total. Ouf !
Quelle belle journée nous avons passée. La cerise sur le gâteau est la délicieuse tranche de tarte à
l’abricot à la Cabane Brunet.
Merci à tous pour votre joie de vivre, votre sens du partage et votre bienveillance.
Corinne








Sa 6 août 2022
Longues voies avec sommet
La journée commence à 6h sur le parking de la Barboleuse où nous nous retrouvons au complet pour une magnifique journée d’escalade :) Nous sommes donc 6 à prendre le départ depuis le parking de Solalex en direction du Pilier Brand : F. Brand (Guide), F. Freymond (Chef de course), V. Theraroz, P. Biollay, A. Foretay, A. Mermod.
Ce pilier a été équipé par la famille Brand, notamment F. Brand (le guide du jour ) et son père Willy Brand. Ils y ont fait de superbes voies et c’est avec un grand plaisir que les participants ont pu le découvrir.
Au bout d’env. 2h30 d’approche, nous arrivons à la base du magnifique piler et de son splendide panorama. Les cordées sont rapidement créées et F. Brand entame l’escalade avec ses deux partenaires (V. Theraroz et P. Biollay). Je le suis, accompagné de A. Foretay et A. Mermod. Nous avonçons rapidement, les longueurs sont superbes ! Nous atteignons le sommet du pilier vers 12h-13h et après une pause pic-nic nous entamons la descente en rappel. Le premier rappel est impressionant car après seulement 3-4 mètres les pieds sur le rochers, un immense surplomb nous attends et nous voilà les pieds dans le vide pas loin de 20m en dessus de la paroi.
Arrivé à la base du pilier vers 14h, A. Mermod se sent encore motivé d’essayer quelques longueurs d’une autre voie que les Brand ont équipé. Aussi, F. Brand et moi-même le suivons dans 3 nouvelles longueurs de toute beauté et nous rejoignons l’équipe restante vers 16h30-17h à Anzeinde où Willy Brand les avait accueilli chaleuresement. Après une petite bière, nous entamons la descente et rejoignons le parking de la Barboleuse vers 18h en ayant tous passé une excellente journée :)





Sa 6 août 2022
Le Cheval Blanc
Nous nous sommes donné rendez-vous à 6h30 au terrain de foot à Ollon. Christine, Franck, François,
Laure, Nicole, Véronique, Marina, Laurence, Alain, Laeticia et moi nous répartissons dans trois voitures.
Après une heure de route, nous arrivons au parking du barrage d’Emosson. Le ciel est dégagé et la vue
sur le Mont Blanc est somptueuse… Cocorico !
D’un bon pied, nous entamons l’ascension par les gorges agréablement fraîches. L’équipe est
dynamique, pleine d’entrain et respire l’envie de la rencontre et du partage. Nous effectuons une
première pause face à un paysage grandiose. Le sommet du Cheval Blanc pointe son nez pour la
première fois. Les « Ahhh ouai ! » ou « Boooo Bon !! » fusent mais nul doute que tout le monde va y
arriver ! L’avancée de l’équipe est idéale car nous sommes très homogène et la bonne humeur nous
porte.
Nous entamons notre petite variante pour aller voir le lac vert. Tout le monde est à tour de rôle chef de
course car chacun voit la peinture blanc rouge avant moi : bienveillance et aide. Tip, top ! Quelle belle
équipe !
Quelques petits lacs farceurs se font passer pour le lac vert mais au bout d’une demie heure le beau
grand vrai lac vert apparaît. Il est bleu noir avec un immense nuage blanc qui se reflète dans son
centre : magnifique ! mais personne ne se baigne.
Après une descente légèrement caillouteuse, nous récupérons le chemin originel pour accéder au
Cheval Blanc. Les rochers sont de toutes les couleurs, de toutes consistances et nos yeux se régalent.
Une dernière pause, juste avant l’ascension finale, nous requinque : ça monte, c’est raide, du caillou,
des chaînes, des cordes, cet ultime effort est récompensé par une vue à 360 ° à couper le souffle !
On oublie l’effort en une seconde mais pas la faim. D’un commun accord, nous pique-niquons après la
photo de groupe. La couleur des lacs d’Emosson est magnifiée par le soleil : couleur milkshake à la
menthe ! L’équipe respire le bonheur, la joie et le partage.
Puis vient le temps de la descente qui se fait sans problème. Tranquillement nous rejoignons un guide
mandaté par la Commune de Finhaut qui nous explique le pourquoi du comment de ces traces de
dinosaures sur ce site. Il s’agit en fait du Ticinosuchus.
Après cet intermède très didactique, nous visons de manière unanime la descente vers la part de tarte à
la myrtille !
Merci à cette joyeuse troupe qui a permis de partager une belle tranche de bonheur en cette journée
ensoleillée.
Corinne








Me 20 juil. 2022
Aletsch - Abni Flue 3'961 - Mittaghorn 3'896
Aletsch – traversée du Jungfraujoch à Fafleralp – 20 au 22 juillet 2022
Mercredi 20.07 : Nous rejoignons Jungfraujoch par les transports publics. La matinée est déjà bien avancée lorsque notre cordée de trois s’élance sur le Jungfraufirn. La couche neigeuse est mince, même à 3’571 m et les crevasses sont bien visibles. Notre descente est agréable et nous faisons une petite pause au croisement avec le Ewigschneefäld d’où nous apercevons la cabane Konkordia sur son éperon rocheux à 2'850 m. Nous sommes désormais sur glacier sec ; un canyon assez large au débit d’eau impressionnant nous empêche de tirer sur la gauche ; nous le longeons un bon moment et sommes contents lorsqu’il plonge dans une marmite à la Konkordiaplatz (2’686 m). En louvoyant entre plusieurs crevasses, nous rejoignons les escaliers aux 100 marches métalliques pour atteindre Kondordiahütte SAC. De là, une magnifique vue sur le Grosser Aletschgletscher et le chemin parcouru. L’orage éclate pendant le repas du soir…
Jeudi 21.07 : Petit échauffement des jambes par la descente des escaliers puis nous chaussons nos crampons. Notre marche est aisée sur cette partie de glacier sec où les crevasses s’enjambent facilement. Emmenés par Béatrice Jaques, notre rythme est soutenu. Lorsque nous arrivons aux plus grosses crevasses, véritable labyrinthe, Paul Schoop prend la tête pour nous guider sur cette partie plus délicate et accidentée. Une fois, ce champ miné derrière nous, je passe en tête et dois « viser la trace » sur ce Grosser Aletschfirn. Pour la dernière partie sous la Hollandiahütte SAC, recouverte de neige molle, Paul reprend le poste de guide et voilà qu’un pont de neige cède sous son pas et qu’il se retrouve enfoncé jusqu’à la taille. La crevasse sous ses pieds doit bien faire 40 m. Nous poursuivons sans encombre notre marche jusqu’à la cabane et profitons de l’après-midi ensoleillé pour travailler les nœuds et réfléchir à quelques techniques alpines. Face à la cabane, les chutes de pierre depuis le Sattelhorn sont ininterrompues : cela me fait penser aux carrières d’Arvel !
Vendredi 22.07 : Départ de la cabane (3’238 m) avant le lever du jour. Notre montée à l’Abeni Flue Firn est agréable. La neige est dure et nos crampons tiennent. Le spectacle du lever du soleil sur l’Anuchnubel et le Mittaghorn est magnifique. Notre rythme est élevé jusqu’à ce que la pente devienne plus raide. Le passage de la rimaye est sécurisé par une vis à glace ce qui facilite l’arrivée au sommet (3’961 m) en un peu plus de 3h. Après une bonne collation sous le sommet, nous attaquons la descente par un autre versant et profitons d’un nouveau passage de crevasse pour faire un exercice d’assurage sur piolet. Puis retour facile et pause méritée sous le Lötschenlücke.
La descente sur Fafleralp est une course d’alpinisme en soi ! Elle nous réserve quelques surprises et passages techniques alors que l’accès via le Langgletscher n’est plus praticable à cause des chutes de pierres : moraine avec glace à vif en dessous, pas d’escalade dans les rochers, torrents en crue à traverser (bains de pieds et même plus garantis !).
Nous devons forcer le pas et trottiner sur la fin du chemin pour attraper in extremis le dernier car postal à Fafleralp (1’770 m). Il est déjà 19h18… une journée de plus de 14h, 25 km dans les jambes et aux dénivelés +720m / - 2200m ! C’est bien fatigués… mais reconnaissants pour cette belle journée en montagne que nous apprécions un repas dans un restaurant à Brigue.
Un grand MERCI à Paul qui nous a guidé en toute sécurité, en partageant son savoir et ses compétences et à Béatrice pour son agréable compagnie et sa bonne humeur.
Une participante ravie, Laeticia Cheuvry.








Sa 9 juil. 2022
Haute Cime - Revisitée
La météo est splendide et une belle journée s’annonce avec une seule participante N. Follonier.
But de la journée : Atteindre la Haute Cime par la pente des Lacs en partant de Soi d’en haut.
C’est vers 8h que nous partons de Soi d’en Haut et nous arrivons au sommet de la Haute Cime vers 12h. Cette course n’a rien d’exigeant techniquement mais elle demande un très bon sens d’itinéraire et le cadre est très sauvage. Nous sommes les seuls à monter par cet itinéraire ce jour-là. La vire pour atteindre la pente des Lacs est très belle et permet d’avoir une splendide vue ainsi qu’un aperçu des roches spéciales dont les Dents du Midi sont constituées. L’arête des Lacs permet d’effectuer un peu d’escalade et N. Follonier a pu apprendre à marcher sur des “milles-feuilles” ;) Au sommet, nous profitons de manger avant de rentamer la descente par le même chemin. Nous rejoignons la voiture vers 16h30 avec de superbes images dans la tête :)








Je 7 juil. 2022
Daubenhorn 2'942 & Wildstrubel 3'242 m
Magnifique course d’alpinisme sur les hauts de Loèche-les-Bains, dans le cadre incroyable de la Gemmi, Deux sommets à la clé – le Daubenhorn (2'942 m) et le Wildstrubel (3'242 m) – pour la très chouette équipe que nous formions avec Isabelle W., Nicky M., Pascale P., Nicoline F., Frédéric G., et Paul S., notre chef de course.
Le 1er jour, nous atteignons la croix du Daubenhorn et admirons le panorama avec une météo devenue nuageuse et venteuse. La dernière partie nécessite les crampons pour la courte traversée du glacier…
Puis descente pour se diriger vers la Lämmerenhütte, juchée en face sur un grand plateau. Belle cabane rénovée et accueillante où nous profitons des voies d'escalade à proximité pour mettre en pratique les techniques de rappel. A quelques mètres de là, nous observons un renard quasi domestiqué, une marmotte et plusieurs bouquetins !
Le 2e jour, petit-déjeuner copieux à 5h ! Ciel complètement dégagé, contrairement à ce que présageait la veille.
Après une première partie de marche, nous nous armons du piolet, crampons et corde pour gravir la pente soutenue en glace, tout en contournant quelques crevasses. Dans un décor de rêve le sommet du Wildstrubel (Mittelgipfel) nous attend après 3h d’efforts. Panorama époustouflant de montagnes au-dessus d'une mer de brouillard. Nous repérons les fameux 4000 : Nadelhorn, Bishorn, Weisshorn, Obergabelhorn, Cervin et Dent Blanche. Décoiffés par un vent intense et quelque peu refroidis, nous redescendons rapidement pour admirer au passage une magnifique crevasse en forme de caverne.
Après une bonne pause à la cabane pour se restaurer, Nicky stimule l’équipe à construire un cairn au milieu de dizaines d’autres ! Question de varier un peu, nous empruntons un autre versant pour rejoindre la Gemmi où nous terminons ces deux belles journées sur la terrasse de la très agréable « Gemmi Lodge 2350 », bien connue par ceux et celles qui escaladent le Daubenhorn par la Via Ferrata.
Un grand merci à Paul d'avoir organisé cette sortie et à toute l'équipe pour ces supers moments passés ensemble !
Nicoline Follonier

Sa 2 juil. 2022
HR Uranaise - Sustenhorn 3'502 m
Tout commençait très bien en ce 2 juillet… pour ce projet de 3 jours sur la Haute Route Uranaise au départ de Steingletscher : grand beau, cafés-croissants à Morat chez Claude et Christine ! Logistique de rêve sous la responsabilité de Paul Schoop et le Minibus de la section Argentine… jusqu’à Steingletscher.
De Tiefenbach/Furka, montée tranquille à la Cabane Albert-Heim CAS (2'539 m) qui doit son nom au célèbre glaciologue suisse et professeur de géologie en 1873 à l’EPFZ. Il s’intéresse particulièrement aux caractéristiques physiques des Alpes et crée à 16 ans déjà, un modèle du Tödi, plus haut sommet des Alpes Glaronaises qui culmine à 3'613 m.
2e jour : départ à 5h30 pour franchir le Lochberglücke 2'813 m avant d’entamer une longue descente de -900m dans les pierriers… Malheureusement, face à la dégradation annoncée avec fortes pluies et orages, nous renonçons à poursuivre en direction de Chelenalphütte et Sustenhorn… Cette journée se termine avec 6h effectives dans les pattes et un joli dénivelé +600m / -1'500 m ! A posteriori, cette décision s’est avérée sage.
Sur la route du retour, la joyeuse et sympathique équipe de 8 participants en provenance de 5 sections CAS différentes fait halte dans un joli resto au bord de l’Aar… le temps de partager encore de bons moments, s’échanger quelques photos et rêver déjà aux prochaines courses et pourquoi pas à une descente de l’Aar en bateaux, question de se retrouver pour un nouveau défi !
Nicole Méda, Béatrice Jaques
Sa 18 juin. 2022
Les Aiguilles de Baulmes et Suchet






Di 12 juin. 2022
Crête Moléson - Teysachaux







