Comment s’inscrire aux courses
Lu 11 mar. 2024
Cabane du Fenestral
Très jolie sortie pour rester en forme, à l’occasion d’une journée ensoleillée… et sans aller trop loin !
Au départ d’Ovronnaz, nous rejoignons par la forêt, le Col du Fenestral. Belle montée hivernale dans de bonnes conditions et une neige légère, récente et poudreuse. Trois dames au rythme dynamique pour atteindre le Col en 3h30, petites pauses comprises pour + 1100 m.
Margaux Kataria, Corinne Blondet, Nicole Méda, Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Sa 2 mar. 2024
Cab. Aiguilles Rouges 2'809 m
Très belle montée à la Cabane des Aiguilles Rouges au départ de la Gouille. Le début de l’itinéraire est assez raide, sur un chemin qui serpente la forêt d’Arolles. Un soleil radieux et généreux nous accompagne pour la montée en 3h, dans un décor splendide qui fait toujours rêver ! La cabane est ouverte et l’accueil est chaleureux. Ici, les gardiens se succèdent de génération en génération depuis plus de 75 ans… Tous les espaces sont occupés de randoneurs dont beaucoup s’entraînent pur la PDG et dont certains sont montés jusqu’à la Pointe de Vouasson.
Début d’après-midi, le ciel se voile et la visibilité n’est pas top… c’est le moment de descendre dans une neige qu’on aurait souahité meilleure surtout avec ces belles pentes… mais voilà ! Bertrand ouvre la voie et chacun s’emploie avec son plus beau style et technique de dompter la neige de qualité très variable. Quelques petites chiutes sont inévitables. Chacun est content de cette journée dont un des buts était de faire connaissance avec ceux et celles qui se préparent à parcourir prochainement la Haute Route Bernoise ou celle de l’Impériale depuis St-Luc !
Christine Berthaud, Chahra Bourara, Bertrand Croisier , Didier Roduit, Patrick Brochut, Christophe Jaquier. Paul Schoop, chef de course et rédacteur
Sa 24 fév. 2024
La Pointe du Tsaté 3'068 m
La Pointe du Tsaté – 3’068 m
En route pour La Forclaz dans le Val d’Hérens, cadre majestueux ou culminent la Dent Blanche, le Pigne d’Arolla, le Mont Blanc de Cheillon et tant d’autres sommets bien connus des alpinistes !
La course du jour est quasi inconnue des 8 participants : La Pointe du Tsaté culmine à 3’078 m. et son sommet d’hiver 50 m au-dessous. Les conditions météo sont idéales et meilleures qu’annoncées. Les récentes chutes de neige laissent présager que la descente sera un plaisir… mais les quantités sont malgré tout insuffisantes au village à 1'726 m pour emprunter les remontées mécaniques qui sont à l’arrêt.
Dans un cirque imposant, la montée est plaisante ! D’un pas tranquille, chacun prend le temps de s’émerveiller… Peu de monde sur cet itinéraire. Nous traversons une zone forestière et quelques alpages avant d’affronter une pente soutenue nécessitant quelques conversions. Le sommet d’hiver est atteint en 4h, pauses comprises, après un bel effort de +1300 m qui récompense chacun ! Le vent nous enclin à quitter le lieu rapidement…
La qualité de la neige est très variable par endroit et nous oblige à user des bonnes techniques soit pour s’éclater dans une belle poudreuse ou maîtriser soudainement un joli carton. Mais le plaisir est intact à la fin de la journée. Chacun l’exprime à sa manière autour d’une boisson rafraichissante.
Installés confortablement dans le minibus de la Section nous rentrons à Bex, ressourcés et reconnaissants, prêts à recommencer la semaine !
Margaux Kataria, Frédérique Jaton, Pierre-Alain Lugeon, Didier Roduit, Holger Schmid, Chahra Bourara, Patrick Brochut, Claude Kaltenrieder. Paul Schoop, chef de course et rédacteur.
Sa 10 fév. 2024
Les Blisiers 1'994 m / Val de Bagnes
La Crevasse en remplacement des Blisiers
Une sortie en raquettes aux Blisiers qui se transforme après moultes tergiversations, par manque de neige et incertitudes météorologiques, en randonnée à la Crevasse. Nabia a consulté heure par heure la météo pour ne pas annuler notre sortie et proposé une jolie alternative au milieu des mélèzes sur ce joli parcours. Les mini-crampons ont été bien utiles sur certaines portions du trajet, dans des restes de neige parfois assez dure.
Arrivées à la Crevasse, la vue est belle même si les nuages nous empêchent de contempler ce panorama qui doit être superbe, de quoi nous inciter à revenir en été ou en hiver pour en profiter !
Après avoir rebroussé chemin, nous sommes reparties en direction du Col du Tronc pour rejoindre le Col du Lin et y pique-niquer puis redescendre au Levron.
Une magnifique sortie féminine parsemée de jolis coups d’œil, de rires et de partages, avec très peu de rencontres de randonneurs .
Merci à Nabia d’avoir maintenu la sortie et de nous avoir amenées dans cette belle région et à toutes pour votre sympathique compagnie ! Nicole
Sa 27 jan. 2024
Diemtigtal... 3 jours pour débutants !
Oberland Bernois – 3 jours de rando à ski au Diemtigtal pour débutants !
L’aventure débute à Aigle où nous retrouvons notre chef de course Paul. Nous prenons la route sinueuse du col des Mosses pour arriver dans le Diemtigtal en milieu de matinée. Le manque de neige est flagrant en ce mois de janvier, particulièrement à Gstaad où les pistes de ski se résument à des rubans blancs entourés de verdure.
Pour notre première course, nous partons de Hindere Fieldrich (1'360 m) et explorons le fond de cette vallée à l’ombre en direction Steibode (2'000 m). Paul nous encourage à prendre à tour de rôle la tête de la course en essayant de choisir un itinéraire sans trop de déclivité ainsi que de garder une allure constante. En théorie cela semble facile à réaliser mais la pratique nous prouve le contraire. Nous redescendons ensuite sur une neige que la pluie a rendu très dure et prenons nos quartiers dans le confortable hôtel de montagne Kurhaus à Grimmialp (1'227m).
Après une nuit réparatrice, c’est l’ascension du Mariannehubel (2’156m) qui est notre objectif.
La montée débute sur une route forestière puis le paysage s’ouvre sur la vallée. La neige un peu revenue grâce au soleil est un terrain propice à l'entraînement aux 4 types de conversions. Plus haut, sur la face nord-ouest, une couche gelée nous oblige à mettre les couteaux... A quelques mètres du sommet, nous enlevons les skis et finissons à pied. L’heure du pique-nique a sonné dans des conditions printanières. Nous profitons une bonne heure de la vue magnifique, en particulier sur la chaîne des Gastlösen tout en espérant que le soleil et la température rendent la descente plus douce. Notre attente est récompensée et avons le plaisir de skier dans une neige de printemps entrecoupée de quelques passages plus durs.
Le soir, Paul nous propose un atelier de secours en montagne. Notre premier challenge est de construire une luge de fortune afin de transporter un blessé. Nous sommes fiers de notre concept ingénieux bien qu’il ait quelques limites : le blessé devrait pouvoir se tenir assis et la luge suffisamment stable pour ne pas se renverser à la moindre bosse ! Nous nous entraînons ensuite – avec plus ou moins de douceur – à l’approche d’un blessé pour le placer en position latérale de sécurité (PLS).
Pour notre dernier jour dans le Diemtigtal, nous prenons la direction du Rauflihore (2'323 m) et commençons par une marche de 45 min. en souliers de ski dans les pâturages. Cela fait réfléchir à l’impact du réchauffement climatique sur la pratique du ski. Que sommes-nous prêts à faire pour continuer à skier ? Cela a-t-il vraiment du sens ?
Arrivés en lisière de forêt nous chaussons les skis avec plaisir et prenons de l’altitude jusqu’à l’alpage de Grimmi. De là, nous évoluons dans un paysage féerique de dunes enneigées qui scintillent au soleil en direction de Grimmifurggi (2'022 m). Passé le col, les derniers 300 m pour atteindre le sommet sont plus exigeants, le terrain est pentu, le rythme cardiaque s’accélère. Un renard nous montre le chemin au-dessous de la croix sommitale. Nos efforts sont récompensés par une vue à 360° incluant les incontournables Eiger, Mönch et Jungfrau. Après deux jours à skier des neiges variées (à l’exception de la poudreuse) la descente ne nous fait pas peur, nous sommes rodés.
Nous terminons le week-end par une tarte aux pommes ou croissant aux noisettes géants bien mérités. En trois jours nous avons cumulé +2730 m. Nous repartons avec pleins de conseils à mettre en pratique pour prendre de l’assurance, améliorer notre technique de ski et assurer notre sécurité.
Merci à Frédérique Martinez, Karin Leuenberger et Valentin Stefan pour votre bonne humeur et à Paul Schoop pour sa patience et sa bienveillance.
Valérie Murset, rédactrice.
Ve 19 jan. 2024
Barboleuse - Rando à ski facile+
Barboleuse – Les Chaux / Journée spéciale pour novices de la rando…
Paul, Marion et Fabienne nous accueillent le matin au café de la gare de Bex. Au programme une course F+ pour débutants. Après avoir fait connaissance et briefé les capacités de chacun, les envies et conditions du jour, nous partons en direction de la Barboleuse plutôt que Frience, en raison des fortes chutes de neige durant la nuit et des routes à peine praticables…
Nous commençons notre ascension depuis le bas de la piste populaire, la neige tombant encore à gros flocons. Après une courte montée sur les bords de la piste, nous nous enfonçons dans la poudreuse et apprenons à faire des conversions ainsi qu'à « lire la pente », pour choisir le meilleur itinéraire. Nous poursuivons notre montée parsemée des bons et précieux conseils de nos chefs de course, qui nous laissent aussi l'occasion de tracer. Une riche expérience !
Arrivés à la hauteur des dernières habitations, nous décidons de profiter de la poudreuse fraîche et encore vierge, pour que les novices du groupe puissent s'essayer au ski hors-piste. Les conseils avisés de Paul nous ont permis une belle expérience. Les sourires sur les visages en disent long sur ces sensations.
Après avoir remis les peaux, nous voilà repartis direction Les Chaux, avec de belles éclaircies qui nous offrent un paysage époustouflant. Un passage en forêt et quelques chalets plus loin, nous nous arrêtons pique-niquer, avant d'entamer la dernière montée jusqu'au restaurant Chez Gipsy. Autour d’une boisson chaude et d’une tarte aux myrtilles pour les gourmandes, nous parlons DVA car pour plusieurs d’entre-nous tout est à apprendre ! On parle des spécificités de l’appareil : 3 antennes, modes send-sauvetage, contrôle périodique, manipulation, application EchoSOS, alarme et que faire en cas d’avalanche. Bref, juste de quoi nous faire réaliser qu’il est nécessaire de suivre un cours avalanche…
La première partie de la descente nous permet de pratiquer quelques exercices pour bien skier « en parallèle », la clé nous explique Paul ! Puis nous le mettons en pratique un peu plus bas dans la poudreuse ! Toujours sous l'œil attentif et les encouragements de nos chefs de course. Nous terminons la descente sur une neige verglacée, puis, dans le brouillard, jusqu'au Minibus qui nous attend.
Le chemin du retour à Bex est empreint de sourires, de rires et de mercis, qui traduisent merveilleusement l'ambiance et le ressenti de cette riche et magnifique journée en montagne.
Kate Desarzens (rédactrice), Cindy Dubi, Myriam Hübner. Marion Fischer et Fabienne Lauber (accompagnatrices), Paul Schoop, responsable de la formation.
Sa 13 jan. 2024
Traversée les Mosses - Châtillon - L'Etivaz
Ve 12 jan. 2024
Diemtigtal... paradis du ski !
Merveilleux Diemtigtal – 12 au 15.01.24
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que 10 pingouins aux mollets affutés sont partis conquérir le Diemtigtal à bord du Minibus de la Section, alias “Camion”. D’entrée de jeu, le Marianehübel qui culmine à 2’152 m. Le soir, un somptueux buffet nous attendait au Kuhrhaus, magnifique hôtel à l’ancienne mais rénové. Nous sommes quasi le seul groupe et aux petits soins… Bizarrement, l’eau chaude étant rationnée en raison d’un problème technique, Ueli, le chef, nous proposs son jacuzzi. Nous ne dévoilerons pas l’issue de cette épique soirée, arrosée de vieille prune locale.
En route pour un 2e sommet, le Galmschibe 2’425 m, puis un dernier le Blutlighore/Rauflihore 2’323 m. Mais nous n’irons pas plus haut que le Grimmifurggi 2’022 m en raison du vent…
Super séjour, jolie ambiance, un peu de formation et de belles parties de jass, Merci Paul et Nadine, assistante-cheffe.
Pascale Petiet, Marion Fischer, Pascale Robinson, Nicky Morard, Monique Delacretaz, Valérie Murset, Christophe jaquier, Nicole Méda (rédactrice), Nadine Ruchti, Paul Schoop, chef de course.
Je 11 jan. 2024
Rando à ski débutants
Pointe de Bellevue – 2’042 m
Après avoir réussi à réunir toutes leurs ouailles dispersées et dissipées, Paul et Marion commencent le briefing au café de la gare de Bex à 7h30, en ce jeudi 11 janvier. L’occasion d’entamer l’année par une rando destinée spécialement aux débutants que nous sommes ! Un léger stress est chassé par la gentillesse et la bienveillance de nos chefs de courses. Le mot d’ordre de la journée est donné « apprentissage, sécurité et plaisir » !
Le minibus de la section, alias « le camion » nous amène dans la vallée polaire de Morgins : la neige, la glace et le froid recouvrent totalement la nature. Le paysage est bleu et le silence est d’or !
Après les contrôles usuels, conseils et vérifications, nous commençons notre ascension dans une forêt clairsemée. Marion coach Richard dans cette première pente assez raide où il faut s’accrocher ! Nous progressons doucement mais sûrement, nous essayant aux conversions, à descendre une petite pente avec les peaux, le tout dans la bonne humeur et le partage.
Sabrina prend le relais de Paul en tête pour nous amener vers une exceptionnelle mer de nuage sous un ciel bleu azur et la fameuse croix sommitale de la Pointe de Bellevue après 3h. pour +770 m ! Un pique-nique dans l’estomac et la promesse d`une belle godille dans une poudreuse légère nous mettent en joie pour la descente ! Le tableau est créatif avec des virages serrés, des slaloms géants, des lignes droites et des blacks flips involontaires mais le tout, avec le sourire sur chaque visage ! Un rapide débriefing est effectué au retour à Morgins : la gratitude envers nos chefs de courses et le plaisir partagé d’une magnifique sortie en peau de phoque furent unanimes.
Jeudi, le bonheur était à notre porte mais nous n’avons pas eu à chercher la clé car elle était grande ouverte !
Corinne Blondet (rédactrice), Philippe Gouttefarbe, Laure Willemin, Nadia Grossenbacher, Sabrina Paolini, Julie Robinson, Richard Zaugg, Juliette Corgnet, Marion Fischer (adjointe) et Paul Schoop (chef de course).
Je 4 jan. 2024
Pic Chaussy 2'351 m
Di 10 déc. 2023
Rando à ski - Initiation pour débutants
En raison de la pluie de ces derniers jours jusqu’en basse altitude et surout du danger Marqué 3+, il est préférable de tout annuler !
Sans regret à voir le début de journée.
En raison de la pluie de ces derniers jours jus ...
Di 3 déc. 2023
Feu de l'Avent / Gros Châtillon 1’836 m
Nous étions douze à nous réunir au chemin de la Scie 10 à Bex, ce dimanche 3 décembre à 14h30. Il avait beaucoup neigé la veille et il faisait beau...
Nous étions douze à nous ré ...
Di 1 oct. 2023
Croix de Fer
Une magnifique journée d’octobre pour une magnifique randonnée à la Croix de Fer, dans la vallée du Trient.
Nous commençons par une rude montée vers les Tseppes et ses anciennes mines de fer. La vue s’ouvre en face sur le barrage d’Emosson, le Cheval Blanc, la Tour Sallière. En picorant des myrtilles en guise d’apéro, on gagne le col de l’Arolette et là … WAHOW … Aiguille Verte, Drus, Aiguille du Midi, Mont Blanc surgissent derrière la crête!
Une fine arrête nous conduit au sommet de la Croix de Fer. Quel panorama fantastique pour piqueniquer !
Le retour vers le col de Balme demande toute notre concentration, passage parfaitement maitrisé malgré quelques appréhensions. Dans la douce lumière d’automne, c’est un festival de couleurs. La descente vers le gîte du Peuty et les voitures n’est plus qu’une formalité.
Un tout grand MERCI à Laeticia pour cette randonnée, lumineuse comme elle et son équipe.
Elliott, Laurence, Marina, Véronique, Franck, Sandrine, Frédéric et Françoise (rédactrice du jour)
Sa 9 sept. 2023
L'envers du Miroir / 2 variantes
Course randonnée du 100ème le 9 septembre : l’envers du miroir d’Argentine
En collaboration avec Michel, j’organise la course randonnée du 100ème à l’envers du Miroir d’Argentine.
3 propositions de trajet pour tous les niveaux :
- Pont de Nant - Le Richard - La Vare par le sentier pédestre.
- Pont de Nant - Le Richard - Les Veuvales - La Vare
- Plans-sur-Bex, Bovonne - la Motte - Sur-Champ – La Vare
C’est 21 membres qui s’inscrivent à l’un des 3 trajets. Belle participation et je remercie tous les participants motivés et contents d’avoir participé à cette sortie.
Je me joins aux 3 vaillantes participantes qui font la plus longue randonnée. Parties à 7h30 de Bex, nous démarrons vers 8hoo des Plans-sur-Bex pour monter en 1h30 à Bovonne. 600 m de montée, assez directe et raide, à un joli rythme !
Nous montons ensuite le long de la crête jusqu’à La Motte dans ce splendide alpage de Bovonne. Une vue brumeuse s’étend jusqu’au lac Léman. Nous traversons ensuite sous le lion d’Argentine et atteignons Sur Champ (1960 m, le point culminant de notre rando). Nous redescendons sur la Vare en longeant les barres rocheuses du massif de l’Argentine, une leçon de géologie. Nous scrutons en direction du Richard pour voir les autres groupes mais ils sont sans doute plus haut.
A midi, nous arrivons à La Vare ne même temps que le groupe 2, le groupe 1 est arrivé un peu plus tôt. Un bon arrêt pic-nic partagé sur des rochers au-dessus de la buvette de La Vare. Un temps magnifique, une vue splendide sur l’Argentine, que demander de plus ?
Nous redescendons, certains par la route, d’autres par les chemins pédestres et nous arrêtons boire un délicieux jus de pommes ou une bière au Richard avant de nous quitter pour la dernière partie du chemin.
Merci encore à tous pour le partage de cette belle journée.
Sa 2 sept. 2023
Sommet Diablerets 3'210 m, par Via Ferrata
Course du 100ème au Sommet des Diablerets 3209.7 m
Après de nombreuses discussions avec les guides de la région, les gardiens de cabane, les chefs de course remplaçants, le personnel de Glacier 3000 et après des changements de programme, Paul Schoop organise avec persévérance et motivation la course du centième au Sommet des Diablerets. En effet, lundi 28 août, il est tombé 40 cm de neige fraîche sur le massif des Diablerets jusqu’à une altitude de 2200 m ! La Via Ferrata prévue depuis le Refuge de Pierredar est compromise. Nouvel itinéraire : partir du col du Pillon ou de Reusch pour monter à la cabane des Diablerets le premier jour et faire le Sommet des Diablerets le 2ème jour. L’accès direct depuis le col de Pillon est aussi fermé !
Une joyeuse équipe de 7 participants s’inscrivent à cette activité. Il s’agit de Jean-Michel Koehler (chef de course), Noé Koehler, Sébastien Sollberger, Laeticia Cheuvry-Papilloud, Christine Gesseney, Françoise Favre et Catherine Cosandey (cheffe de course).
Départ à 9h avec le bus de la section en direction du Pillon. Après un court trajet en car postal jusqu’à Reusch, nous voilà partis à 11h, chargés du matériel glacier et des cordes pour Oldenegg. Après une bonne pause pic-nic, nous repartons au travers du vallon de Martisberg parmi les myrtilliers (bons et mauvais !), les marmottes et les lapias. Arrivée vers 15h à la cabane des Diablerets. Détente, bière, discussions, découverte des environs, jeux de dés, contemplation du coucher de soleil, etc. Après le souper, je propose de faire un Uno pour être relax avant de se coucher !
Lever vers 6h15 après une nuit où tous les décibels furent présents (la cabane était quasiment complète) ! 10 degrés dehors me dit la gardienne ! Après le petit-déjeuner, nous partons à 7h30 en direction du glacier du Scex Rouge, passons le col de Tsanfleuron pour remonter vers le Dôme des Diablerets. Petite désescalade avec l’aide de cordes fixes pour rejoindre le glacier des Diablerets. Une trace est bien visible ; nous chaussons les crampons pour quelques passages en dévers glacés. La neige est molle mais nous n’enfonçons pas trop. Vers 11h, toute l’équipe arrive à l’objectif du jour, heureuse et admirative devant la vue 360 degrés qui s’offre à elle. Après un petit casse-croûte au pied de la croix et une annotation dans le livre de passage, il est temps de se remettre en route. Les hommes dévalent à pied la pente jusqu’à la cabane des Diablerets tandis que les 4 femmes remontent vers la station du Scex Rouge pour prendre le téléphérique et avaler les 1400 m de descente, en douceur pour leurs genoux.
Merci à Paul Schoop pour l’organisation de la course et à tous les participants pour le partage de cette course et le dynamisme du groupe. Quelle beauté cette vue depuis ce majestueux massif, point culminant de la Commune de Bex !
Catherine
Lu 28 août 2023
Semaine Echappée belle
Echappée belle 2023 à Menton (France) du 28 aôut au 2 septembre 2023
20 clubistes et 2 accompagnateurs en montagne, Stéphane Genet et Florian Sassier nous ont fait découvrir Menton et son arrière pays.
Lundi 28 août, l'arrivée à Menton vers 15 h. 30 s'est bien passée, parcours relativement pluvieux mais sec à l'arrivée ! Nous avons pris possession des chambres à l'hôtel Narev's (5 étages avec ascenseur en panne...). La première soirée a commencé par l'apéro offert par Stéphane et s'est poursuivie dans une pizzeria du vieux Menton.
Mardi 28 août, après un petit déjeuner frugal, préparation du pique-nique au marché couvert et dans les nombreux commerces environnants puis départ pour le col de la Coupière dans les hauts de Roquebrune. Départ à pied en 2 groupes direction le Mont Gros (686 m.) avec une vue imprenable sur Monaco puis pour un groupe une traversée sous le Mont Agel (on a failli rencontrer une princesse et un éléphant !) Enfin visite pour tous du pittoresque village perché de Gorbio.
Mercredi 30, départ après le petit déjeuner pour le col de la Madone afin de se hisser sur la Cime de Baudon (1266 m.), objectif des 2 groupes, l'un faisant l'aller-retour tandis que l'autre se lançait dans une grande descente (700 m. dénivellé) sur le superbe village de Saint-Agnès où tout le monde s'est retrouvé devant une boisson désaltérante. A signaler que ce sommet est emblématique de Menton, il offre un panorama sur tout le département et au-delà, la garrique est partout... (dixit Florian)
Jeudi 31, Toujours plus haut ! Aujourd'hui départ pour le parc national du Mercantour à plus d'une heure de Menton et plus d'une trentaine de lacets (Morcles est battu...)., puis après le col du Turini célèbre grâce au rallye de Monte Carlo, direction les forts de l'Authion, témoins du passé militaire de la région. Les oliviers ont laissé la place aux mélèzes. Un groupe fort de 6 unités a même accompagné Stéphane au sommet de la Cime de Tuor, point culminant de la semaine avec ses 2151 m.
Vendredi 1er septembre, la dernière journée est relax : quartier libre à Menton pour profiter de la mer à 28 degrés, des bons restaurants et faire un peu de shopping. A la place des Corniches d'Eze dans le brouillard, nos accompagnateurs nous proposent le tour du Cap Martin par le sentier du littoral : superbes points de vue mais beaucoup de béton et d'escaliers. Tout se termine par un bain de mer sur la plage de Cabbé et un pique-nique au clair de lune concocté par nos anges gardiens Stéphane et Florian sur le thème des spécialités locales.
Samedi 2 septembre, c'est hélas le moment du retour en Suisse plein de merveilleux souvenirs.
Participants : Arlette, Yvan et Maria, Rose.Marie M., Rose-Marie S., Marcel et Evelyne R., Denis et Eliane P., Anne-Claude, Brigitte, Florence, Bluette, Danièle, Evelyne K., Pierre-André et Micheline, Eliane C., Thèrèse et Emile.
Emile Vittoz, organisateur de la semaine
Di 20 août 2023
La Dotze et Aiguille des Angrogniettes 2854 m
Course du 20 août 2023 – Aiguille Sud des Angroniettes
Qui sait où se trouve les Angroniettes ?
Nous sommes ce dimanche 12 marcheurs très curieux et près à braver la canicule et les 7h de marche prévue pour découvrir ce sommet.
Nous partons tôt pour le Val Ferret pour rejoindre le parking des Ars après Ferret car la journée va être longue et chaude.
Nous montons au col du Bandarray tout au fond du val Ferret, puis une montée courte et raide nous amène sur la fameuse aiguille Sud des Angroniettes. Nous découvrons la vue magnifique sur le Mont Blanc et les Jorasses depuis un sommet vertigineux et grandiose !
Après le piquenique, nous rejoignons le grand col Ferret, puis le sommet de la Dotse pour fuir les randonneurs du TMB tellement nombreux. Une descente raide par la crête nous amène au village de Ferret, où nous récupérons autour d’une belle tablée dans l’herbe de l’hôtel du Col de Fenêtre.
Les 1’500m de montée et de descente ont été avalés par tous, bravo à chacun pour le bel effort et la sympathique ambiance !
Et surtout merci à Catherine pour nous avoir amener tous ensemble dans ce projet original et loin des touristes !
Alain Dériaz
Sa 19 août 2023
Grande Dent Morcles 2'969 m
Malgré la chaleur caniculaire, la montée s’est faite dans la fraîcheur matinale et l’ombre de la face. Nombreux sont les petits groupes qui, comme le nôtre, relèvent le défi d’avaler +1300 m de dénivelé en terrain rugueux. Un premier reck de 300 m au départ du parking des Martinaux fait de cet itinéraire - par la Grande vire - une course exigeante spécialement si l’on ajoute quelques passages techniques en rocher ! L’équipe atteint le sommet 4h plus tard, alors qu’il ne faudra que 2h15 pour redescendre ! La majorité des participants arrivent à la croix en fer forgé pour la première fois. Une heure suffit à peine pour manger et se délecter de la vue panoramique exceptionnelle. De toute beauté ! Une excellente journée qui a permis à chacun de démontrer qu’il avait un pied ferme, de l’assurance dans les passages techniques et la capacité de maîtriser la peur du vide, plus marqué encore à la descente... Une Dent que l’on a vu des dizaines de fois depuis la plaine mais qui, par cette course, modifie notre perspective à toujours. Grand bravo à tous !
Nadine Ruchti, Frédérique Martinez, Valentin Stefan, Chantale Wenger, adjointe et Paul Schoop, chef de course.
Me 2 août 2023
Grand Paradiso... mon premier 4'000 !
Gran Paradiso (Italie) – 3 jours pour un sommet à 4'061 mètres
Une météo au rendez-vous, un itinéraire avec des vues époustouflantes, un sommet bien mérité, une petite troupe de 6 personnes sympathiques, une cordée de bonheur, un guide qui a su nous mener au sommet avec calme, humour, professionnalisme et fermeté. Quoi de mieux ?
L’aventure commence par un rendez-vous à Bex, chez Paul, notre guide avec Pascal, Marcel, Valérie et Séverine, puis à Martigny pour récupérer Frédérique. La Météo nous permet de passer par le col du Grand-Saint-Bernard, avec arrêt obligé à l’auberge du café à 1€ (eh oui ! ça existe), puis nous descendons sur Aoste. Selon les conseils de Pascal, l’autoroute de contournement est plus rapide. Tellement plus rapide qu’il n’existe pas de sortie à la hauteur de la vallée que nous voulons prendre ! Nous prenons ainsi un peu de temps pour visiter la belle vallée d’Aoste avant de nous engager dans celle de Valsavaranche. Au parking du Pont/Le Breuil, à 1'952 mètres, nous contrôlons une dernière fois notre matériel et c’est parti !
Le chemin suit la rivière, les virages s’enchainent dans la forêt, puis dans la caillasse d’où nous commençons à distinguer le parc national du Grand Paradiso. Après 2h30, nous arrivons au refuge de Victor-Emanuele à 2’735 mètres. Grand refuge « lunaire » par sa construction et son toit métallique. Un petit lac borde le refuge. L’accueil est chaleureux, les petits dortoirs, cosy. Repos sieste au soleil, puis récapitulatif des nœuds, de la sécurité et répartition des cordées. Pas de réseau, donc pas de check météo, mais ne dit-on pas que celui « qui regarde trop la météo, reste au bistro » ? Repas du soir : un délice pour nos papilles et généreux pour nos estomacs. Apparition de bouquetins sur les hauteurs… Hélas, la météo se dégrade. La pluie est abondante et le vent fort jusqu’à 80 km/h. On s’interroge... On sait que ça va durer toute la nuit et une bonne partie de la journée. Pourrons-nous partir demain ? Personne n’a la réponse !
Au réveil à 4h, la météo est toujours déplorable. On déjeune et on se recouche un moment, mais à 6h30, Paul donne le départ car la pluie a cessé même si le vent et les rafales sont encore bien présents. On fera le point au fur et à mesure et sommes prêts pour un plan B, voire C ! Le début de l’ascension se fait sur un bon chemin, puis de plus gros rochers sont à escalader. Occasionnellement, nous prenons le temps de nous retourner pour admirer la vue, à perte de vue. C’est magnifique ! Au pied du glacier on s’équipe : crampons, piolets, habits chauds, cordée. Le vent a faibli mais reste bien présent. Nous entamons le glacier du Grand Paradiso. La trace est visible, grâce aux nombreuses cordées et les crevasses bien visibles sont enjambées. Le sommet est à portée de vue, mais le chemin semble encore long... Une heure plus tard, nous voici au pied du sommet. La Madonne nous attend ! On pose bâtons et piolets afin d’avoir les deux mains libres pour gravir les derniers mètres. Quelques échelons sont franchis par notre guide le temps de sécuriser une corde et l’on se hisse un par un. Il fait froid, très froid. Les rafales sont rares mais le vent encore soutenu. Une fois en haut, la récompense est de taille ! Une vue époustouflante surplombe le vide. Nous sommes si fiers d’être là, sur ce mètre carré, à 4’061m. Le temps de quelques respirations et photos car d’autres attendent la place.
La descente se fait en silence, nos pensées sont encore au sommet. Une pause snack s’impose avant de prendre le glacier de Laveciau. Nous recevons les consignes claires et précises de notre guide pour la traversée de ce dernier « en palier ». Frédérique, première de cordée, zigzague entre et par-dessus les crevasses sous l’œil attentif et bienveillant de notre guide. La suite de la cordée marche dans ses pas avec une grande concentration. Certaines crevasses sont gigantesques, d’autres toutes fines. On craint les plus redoutables, celles qui se cachent sous le manteau neigeux. Après une descente interminable, nous voici sur la terre ferme. Nous apercevons le refuge Chabod à 2’710 mètres, mais nous n’y sommes pas encore, il reste quelques enjambées avant de savourer un moment convivial autour de l’apéro : accueil incroyable ! Repas généreux et nuit réparatrice dans un dortoir spacieux et tout neuf.
Le matin, grasse mat’ jusqu'à 8h, petit déj’, puis un dernier regard sur le sommet et le glacier que nous avons traversés. Avec plein d’énergie, nous entamons la descente aux 102 virages ! Arrivés dans la vallée de la Valsavaranche à 2,5 km de Pont, notre guide fait du stop pour aller rechercher le bus. On embarque et on reprend la route. L’envie nous prend de faire un arrêt à Etrouble pour partager un repas ensemble. Et quel repas ! De retour à Bex, chacun repart chez lui, avec sa fatigue, ses courbatures, ses étoiles dans les yeux et bien sûr, l’envie de recommencer.
Merci à tous ! Vous avez fait mon bonheur pendant ces 3 jours… Et que de belles photos en souvenir !
Séverine Badan (rédactrice), Valérie Murset, Frédérique Jaton, Pascal Schmid, Marcel Hartmann et Paul Schoop (chef de course).
Di 30 juil. 2023
Wildhorn 3'250 m
Wildhorn 3'250 m. / 30 – 31 juillet 2023
Alexia et Elisa, alias « Les deux jeunes » et récentes membres de la Section Argentine CAS, décidons d’une première sortie : le Wildhorn. Dans le train, nous partageons nos questions et notre enthousiasme concernant la course. Rapidement, nos appréhensions se dissipent lors de la rencontre avec le groupe autour d'une tasse de café. Toutefois, une première difficulté se présente : mémoriser les prénoms ! Ce défi s'avère persistant pour certains qui nous confonde…
Au départ de Lauenensee 1'380 m., nous prenons la direction de la Wildhornhütte 2'302 m. La marche d'approche à travers les très jolis alpages Bernois se déroule dans une ambiance agréable. Claude, avec son regard aiguisé, repère quelques chamois... Cinq heures après, un « thé de bienvenue » récompense nos efforts, doublé de l’accueil chaleureux des poules et d’un super coq résidents !
Avant le repas, nos guides ont improvisé un cours sur la technique alpine en préparation du lendemain : usage du piolet, nœuds et encordement, réserve de corde. Le souper est copieux, nous procurant l'énergie nécessaire pour la journée à venir. Toujours à table, entre adjointes et chef de course, les 3 cordées sont constituées. Dès lors, les blagues fusent et l'ambiance décontractée renforce le sentiment d'unité au sein du groupe.
Après une nuit calme pour certains, malgré les ronflements dont nous ne citerons pas les sources et d’un réveil à 0515, nous entamons une longue journée d'activités, sans oublier la photo de groupe avant le grand départ !
Nous nous échauffons sur la moraine avec le lever du soleil avec pour toile de fond une vue magnifique sur les sommets. Arrivés au pied du glacier nous mettons en pratique les nœuds appris la veille et chaussons nos crampons. Pour plusieurs d’entre nous, c’est une première ! A notre grande surprise ça croche aussi bien sur la glace que sur la roche !
Ainsi, nous traversons sans encombre les deux glaciers après un court passage technique sous la forme d’une pente soutenue en traversée : corde courte, les 10 pointes bien ancrées au sol, nous nous aidons du piolet pour progresser en toute sécurité. Après cinq heures d'ascension et une dernière courte arête impressionnante, nous arrivons à la croix, le sourire aux lèvres et récompensé des bonbons offerts par Fabienne. Une vue à 360° sur tous les grands sommets et massifs permet de vérifier nos connaissances…
De retour à la cabane, nous – les deux jeunes – avons savouré la possibilité salvatrice de changer de chaussures avant d'entreprendre la descente interminable de -1000 m., portée par nos genoux qui s’en souviendront. De retour à Lauenensee, nous clôturons ainsi notre première expérience avec le CAS Argentine et cette journée de 11h. et -2100 m. Nous gardons un excellent souvenir de ces deux jours et avons hâte de repartir prochainement. Merci aux personnes présentes d’avoir rendu ces deux jours magnifiques !
Les deux jeunes, Alexia et Elisa
Fabienne Lauber, Séverine Badan, Claude Kaltenrieder, Marcel Hartmann, Karine Koodun, Miranda Martinet ; Alexia Secrétan et Elisa Hahne (récit de course) ; Marion Fischer et Nicky Morard (adjointes et 1ère de cordée). Paul Schoop, chef de course.
Sa 22 juil. 2023
Initiation à la montagne pour débutants !
Initiation Alpinisme – Témoignages
22 juillet 2023
« La fraîcheur et le brouillard nous accueillent à la Pierre du Moëlle pour cette belle journée de formation qui commence par un examen détaillé et indispensable de ce qu’il faut prendre – et surtout ne pas prendre – pour une course de plusieurs jours en haute montagne. Quelques nœuds plus tard, nous partons, encordés et hardis, pour notre « premier sommet » : Le Mont d’Or qui culmine à 2’175 mètres d’altitude. Les vaches qui nous regardent passer sourient en coin à la vue de cette joyeuse troupe solidement équipée. Nous réalisons bien vite que marcher encordés est un apprentissage complexe qui demandera beaucoup de pratique. Nous sommes néanmoins persévérants et écoutons attentivement les conseils de notre chef de course, bienveillant et patient, afin de poser les premières pierres à l'édifice. La journée se poursuit avec de beaux moments enrichissants sur des partages d’expériences et s’achève par une formation sur quelques nœuds essentiels : de huit, pêcheurs, guide ou encore réserve de corde et prussik…nous repartons heureux avec des nœuds plein la tête et surtout avec une envie partagée de voir plus loin et plus haut. Un grand merci à toutes et tous les participant.e.s pour leur bonne humeur et cette journée. » Sabrina Paolini
« Merci mille fois pour cette bien jolie journée et pour toute l’organisation ! J’ai aimé grimper avec ce groupe très sympa et découvrir ce qu’est un pas assuré, tranquille et apportant confiance en soi et en l’autre. Grande nouveauté pour moi, tenir une corde et surtout quelqu’un à l’autre bout … se sentir responsable. Comme tu le dis si bien Paul, le but est d’avoir du plaisir, de ne pas arriver épuisé en haut, de rester un groupe en toute circonstance, voilà des valeurs qui me tiennent à cœur aussi. Et dans une très bonne ambiance. Tu as eu de la patience car pour ma part je ne connais rien aux noms et nœuds, aux « objets » de grimpe, mais je trouve tout ceci très fascinant. Alors à tout bientôt pour la suite des aventures ! » Sandrine Stahl
« Par cette journée, j’ai entrepris les rudiments de l’alpinisme, rencontré des personnes chouettes et je pense sincèrement que cette introduction m’a totalement donné envie de continuer à apprendre et à participer aux sorties… Journée phare elle demeurera le point de départ ! » Geoffroy Huet
Lu 10 juil. 2023
Massif de La Silvretta
Massif de La Silvretta / 10 – 15.07.23
Une magnifique semaine alpine de découverte du Massif de la Silvretta, avec une brève incursion d’un jour en Autriche. Ce massif fait partie des Alpes orientales centrales et s’étend sur la région transfrontalière des Grisons, du Vorarlberg et du Tyrol. Le Linard (3’410 m) est le sommet le plus haut, tandis que le Piz Buin (3’312 m), le Silvrettahorn (3’244 m) et le Gross Litzner (3’109 m) sont les plus connus. Une région très appréciée pour la randonnée à ski !
L’option TP en 5h30 pour le déplacement jusqu’à Klosters-Monbiel est agréable, plutôt que d’avaler 380 km de route. Le premier jour est pénible en raison de la canicule, forçant l’hydratation et plusieurs pauses… 3h15 / +800 m.
Nous avons dormi dans des endroits variés comme la mignonne Seetalhütte 2'065 m au creux d’un rocher, pour démarrer cette aventure en autonomie. Puis rester une nuit supplémentaire à la Silvrettahütte 3'242 m, à l’abri des orages violents qui sévissaient dans la région. L’occasion de s’exercer aux nœuds, d’en découvrir de nouveaux et de se rappeler comment on installe un mouflage ou faire une réserve de corde. Sous l’impulsion de Fabienne, balade de 3h30 sur le sentier didactique du glacier de Silvretta qui permet de mieux comprendre l’univers alpin grâce à ses 15 stations d’informations réparties sur 4 km.
Le 4è jour est une longue journée de 10h qui permet de basculer sur l’Autriche. A 5h45 nous remontons le glacier pour arriver au pied d’une pente raide, en caillasse. La sente se devine à peine et les crampons seront des plus utiles ! Au col de l’Egghorn 3'076 m, nous voyons simultanément le sommet du Silvrettahorn à 3'243 m. et le versant l’Ochsentaler Gletscher que nous emprunterons pour rejoindre la Wiesbadenerhütte 2'443 m. Dans le brouillard qui semble faire l’ascension avec nous et quelques gouttes malheureusement, nous gravissons ce joli sommet tout en rocher qui se mérite tout de même !
Les deux jours suivants serviront à rejoindre Chamona Tuoi 2'250 m, en passant au pied du Dreiländerspits et le Piz Buin en alerte orange puisqu’un pan de la montagne se fragilise ! Enfin une descente tranquille nous laissant le soin d’admirer l’abondante végétation et le magnifique village de Guarda, petit bijou de l’Engadine. Le musée d’Ursly fait ressurgir nos rêves d’enfants lorsque nos parents nous lisaient ces belles histoires aux illustrations magnifiques !
Nous avons passé de beaux moments de rigolade, d’échanges, d’efforts… récompensés de la découverte d’une région que plusieurs méconnaissaient.
Merci à Paul pour son investissement à toute épreuve. Encore une belle semaine alpine dans notre beau pays !
Nicky Morard (adjointe), Nadia Grossenbacher (photos), Fabienne Lauber, Frédérique Jaton (rédactrice du récit course). Paul Schoop, chef de course.
Je 22 juin. 2023
Haute Corde 100ème
22 juin 2023 : Haute Corde et pose de la boîte à livre d’or offerte par l’entreprise Meili Technology pour le 100è anniversaire de la section.
Participants : Paul Schoop, Laeticia Cheuvry, Pierre et Dominique Athanasiadès, Claudine Audemars et Catherine Cosandey, présidente de la section.
Bien que le temps soit incertain avec de gros orages annoncés pour l’après-midi, nous décidons de partir à 6h30 de Solalex pour être de retour à midi. La boîte inoxydable, le livre et ses fixations (4-5 Kg en tout) sont chargées dans mon sac à dos au départ et celui de Laeticia. La montée raide à la Poreyrette, jalonnée d’une belle flore (les lys de Martagon sont encore en boutons), nous chauffe les muscles ! Laeticia nous dit : je vois notre croix !! Arrivés à l’embranchement vers la Haute Corde, nous apercevons un chamois sous la Tour d’Anzeindaz. Je donne la boîte à Claudine qui l’amènera jusqu’au sommet.
Le ciel noir menace du côté du Val d’Illiez et de notre côté, une petite ondée nous arrose. Nous poursuivons notre montée entre quelques névés, parmi les gentianes et les anémones, surprenant un lagopède en tenue mi-hiver, mi-été. Dernière grimpette et nous voilà à la croix à 9h du matin où nous apprécions la vue sur l’arête et le miroir du massif de l’Argentine et la vue plongeante sur Solalex. Pierre nous annonce qu’il a son anniversaire aujourd’hui ! Le cachotier !!
Pierre, Paul et moi-même fixons la boîte au pied de la croix installée lors du 75è anniversaire de la section. Tout roule sur des roulettes et la fixation pensée par Pierre Cosandey est top et sûre. Prête à tenir un siècle ! Nous inaugurons le livre d’or en nous inscrivant chacun ! Que du bonheur !
Avant de redescendre, nous dégustons 2 gateaux, l’un aux rhubarbes préparé par Pierre et l’autre, un gateau de Payerne préparé par Claudine. Un délice. Bon anniversaire Pierre, il manque les bougies ! La descente se fait gentiment, sans pluie et sans orage ! Retour à Solalex à midi comme prévu. Merci à toute l’équipe. Catherine
Di 18 juin. 2023
Etang de Trente Pas - Croix de l'Achia
Chef de course : Laeticia Cheuvry
Participants : Laurence Jordan, Christine Gesseney, Claudine Audemars, Christine Berthaud, François Le Guen, Rita Ohlsson, Toni Gutknecht et Liliane Anchise (rédactrice du jour).
RDV à Bex pour le covoiturage. A Conthey, nous prenons la direction du Col de Sanetsch. Merci beaucoup à nos chauffeuses du jour Laeticia et Christine de nous y avoir amenés car la route est vraiment sinueuse.
La balade commence dans les bois du Plapon, tout en haut des Mayens de My (1754m).
Le sentier monte dans la forêt et nous mène dans une prairie. Soleil radieux et fleurs de toutes les couleurs (avec une quantité impressionnante de gentianes….. trop beau) ont servi de décor à cette superbe randonnée à l’Etang de Trente pas.
Nous continuons notre chemin pour rejoindre l’alpage de Larzey (1955m), traverser la Tsene de Terty et dépasser l’alpage de Flore (1961m).
Quel magnifique point de vue en arrivant à l’Etang de Trente pas (2194 m) devant le majestueux Mont Gond encore enneigé……… Petit arrêt pour profiter du lieu en admirant le lac et ses superbes reflets .
La croix de l’Achia nous tend les bras et nous effectuons la dernière montée pour l’atteindre.
Comme la température est très agréable (pas de vent), nous décidons de faire le pique-nique au pied de la croix (2352 m) tout en profitant du magnifique panorama.
La descente sur l’alpage de Pointet est moins bien indiquée mais grâce à notre chef de course Laeticia nous trouvons le chemin pour rejoindre les voitures.
Une magnifique découverte dans la montagne au-dessus de Conthey……. L’Etang de Trente pas….. et la croix de l’Achia.
MERCI Laeticia pour cette superbe randonnée avec une chouette équipe et merci à vous tous pour la belle journée partagée en votre agréable compagnie.
Petite verrée avec une glace pour certains à Conthey avant de reprendre le chemin de retour.
Sa 17 juin. 2023
Le Fou 2610 m
Partis de la Maison de la forêt à La Tsoumaz, au son du marteau du bisse, nous entamons la montée à travers les rhododendrons (pas encore fleuris), les myrtilliers et les mélèzes jusqu’à la crête des Mounins. En vue, le sommet avec des névés sur le côté Est ! Nous sommes un groupe multigénérationnel, de 7 à 64 ans (en passant par 18, 43, 55 et j’en passe). Nous entendons Raphaël raconter des histoires à son fils Thimothée de 7 ans car il trouvait la montée un peu longue. Mais avec ces jolis contes, il marche, il marche et avance sans problème !! Le Fou est un sommet “plat”, qui offre une belle herbe pour s’étendre, pique-niquer et jouer au foot avec sa gourde.Quelle vue depuis ce modeste sommet !
Mon but était de redescendre par le côté Sud vers l’alpage des Plans et de Chassoure mais quelques névés très durs et raides nous en empêchèrent. Trop risqués avec un groupe de 9 personnes. Nous retournons sur nos pas jusqu’en bas de la crête et coupons pour rejoindre les Plans, un très joli alpage fleuri. Nous rentrons au bisse où Thimothée prend un bain de pied avec son papa.
Merci à la joyeuse équipe de 8 personnes : Monique, Thimothée, Raphaël, Patty, Guillaume, Sylvie, Sandrine, Christine et moi.-même, Catherine qui a fait découvrir une région méconnue. Dommage de ne pas avoir vu les rhododendrons blancs ! Catherine
Me 26 avr. 2023
Vallée Blanche Chamonix
Mythique Vallée Blanche – Chamonix
Fenêtre météo exceptionnelle en cette période mouvementée et changeante… Organisation compliquée pour l’achat des billets en ligne et la réservation horaire obligatoire de la cabine du téléphérique Chamonix-Aiguille du Midi !
A 10h nous sommes à l’Aiguille du Midi 3'842 m. Crampons aux pieds, nous descendons prudemment – skis sur le sac – les cent mètres d’arête équipée de cordes pour la sécurité. Une glissade serait fatale, une chute impardonnable…
Il a neigé la nuit précédente si bien que les pentes sont quasi vierges de traces. Chacun imagine déjà où il passera et goûte au sentiment de glisse sous les semelles. Unanimement nous partageons nos sentiments et notre émerveillement devant un paysage hors du commun : Les Grandes Jorasses, les Drus, la Dent du Géant et l’Aiguille Verte pour ne citer que les plus impressionnantes.
Des 6 itinéraires possibles, nous choisissons humblement la voie dite « Classique » qui emprunte successivement les glaciers du Géant, Vallée Blanche et du Tacul. Nous contournons le Gros Rognon puis la Combe du Géant, passage le plus raide. Au-dessus de nous, le Refuge du Requin perché à 2'516 m. Environ 14 km pour un dénivelé négatif de 2'100 m., avant de remonter 280 m pour atteindre la gare du Montenvers 1'913 m., par les 400 marches à gravir puis les cabines.
Les plaques informatives fixées dans la roche donnent des frissons. Elles montrent le niveau du glacier en 1990. La perte d’épaisseur dans sa partie terminale équivaut à 120 m. sur un siècle. Mes souvenirs de la Vallée Blanche en avril 2009 – 19 ans plus tard – confirment mon constat durant le dernier tiers de la descente et la construction en cours d’une nouvelle télécabine au niveau du glacier le dit à sa manière avec une différence d’altitude de 150 m. avec le départ de l’installation qui fonctionne encore aujourd’hui. Y’a pas photo !
Une superbe journée, tant par l’ensoleillement que l’enneigement. Descente mémorable dans des pentes maîtrisables et au rythme tranquille à travers les crevasses. Cerise sur le gâteau : la pause pique-nique au milieu de nulle part et tout ça sans avoir eu besoin de « peauter » pour goûter aux merveilles de la Création !
Cinq heures après, la boucle est bouclée ! Tous les participants sont enchantés et pensent déjà revenir emprunter un itinéraire plus engagé.
Pierre-Alain Lugeon (adjoint), Nicky Morard, (Chantale Wenger, Frédéric Genand, Jaman CAS). Christophe Jaquier, non-membre. Paul Schoop, chef de course.
Sa 22 avr. 2023
Rosablanche 3'336 m
Rosablanche 3’336 m – Grâce à l’initiative de Séverine Badan !
Une course grâce à Séverine Badan ? Mais oui ! Membre inscrite récemment, elle m’écrit pour savoir quel guide pourrait la conduire au sommet de la Rosablanche, accompagnée éventuellement de sa sœur Dominique… Je lui suggère de l’y emmener à condition de trouver la date qui convienne, tout en ajoutant la suggestion d’élargir le groupe pour en faire une course de Section. L’occasion pour elle de connaître d’autres membres et d’être ainsi joyeusement intégrée à sa nouvelle Section !
C’est chose faite le samedi 22 avril ! Une joyeuse équipe de 11 participants – dont sa sœur –s’engage sur la trace de la Rosablanche, au départ du Col des Gentianes. Une journée qui n’est pas gagnée d’avance, tant par la météo instable annoncée que par l’engagement physique qu’elle exige ! La première difficulté réside dans le fait qu’en empruntant les installations depuis le Châble qui ouvrent à 8h30 (afin d’éviter de faire trop de km en montant depuis Siviez jusqu’au Col des Gentianes), nous démarrons la rando en peaux tardivement à 9h50 en direction du Col de la Chaux 2'939 m, descente -220 m puis remontée au Col de Momin à 3'000 m. La deuxième difficulté réside dans le temps nécessaire pour peauter/dépeauter (8x), autant d’occasions dont il faut profiter pour manger/s’hydrater, ajuster les couches... exercices parfois difficiles pour certains.
Nous ne sommes pas seuls sur la trace bien marquée…! Environ 3h30 pour atteindre le pied de la Rosablanche 3'336 m, gratifiés durant ce temps d’un bon ensoleillement avant qu’une couverture nuageuse s’intensifie. Crampons aux pieds, nous atteignons la croix du sommet. La vue est dégagée, sans vent. Un instant de bonheur auquel nous goûtons et que nous historicisons par quelques photos !
Le retour est tout aussi long… Le brouillard oblige une navigation au GPS ce qui ralenti le rythme. Un arrêt bienfaisant à la cabane du Mont-Fort CAS avant de plonger sur Verbier, par les pistes damées. Au terme de cette belle journée qui se termine vers 18h30, le compteur affiche : 17 km / +1’335 m / -2’700 m. Waouh, bel exploit !
Pour Séverine, ce fut une course méritée, « mon premier grand sommet ! » s’exclame-t-elle avec un grand sourire aux lèvres et un visage rouge marqué par les effets du soleil… fatiguée mais reconnaissante d’avoir réussi cette course exigeante en endurance. Félicitations et bravo pour cette belle manière d’entrer dans la Section !
Séverine Badan, Marion Fischer, Catherine Lugeon, Nicky Morard (adjointe), Rita Ohlsson, Pascal Schmid, (Dominique Badan St-Maurice CAS, Frédéric Genand, Pascale Petiet, Jean-Brice Willemin, Jaman CAS). Paul Schoop, chef de course.