Comment s’inscrire aux courses
Télécharger le programme des courses des 2 sections sous le lien suivant: Programme des courses 2023
Sa 2 sept. 2023
Sommet Diablerets 3'210 m, par Via Ferrata
2-3 septembre : Course du 100ème au sommet des Diablerets 3209.7 m
Après de nombreuses discussions avec les guides de la région, les gardiens de cabane, les chefs de course remplaçants, le personnel de Glacier 3000 et après des changements de programme, Paul Schoop organise avec persévérance et motivation la course du centième au Sommet des Diablerets. En effet, lundi 28 août, il est tombé 40 cm de neige fraîche sur le massif des Diablerets jusqu’à une altitude de 2200 m ! La Via Ferrata prévue depuis le Refuge de Pierredar est compromise. Nouvel itinéraire : partir du col du Pillon ou de Reusch pour monter à la cabane des Diablerets le premier jour et faire le Sommet des Diablerets le 2ème jour. L’accès direct depuis le col de Pillon est aussi fermé !!
Une joyeuse équipe de 7 participants s’inscrivent à cette activité du centième. Il s’agit de Jean-Michel Koehler (chef de course), Noé Koehler, Sébastien Sollberger, Laeticia Cheuvry-Papilloud, Christine Gesseney, Françoise Favre et Catherine Cosandey (chef de course).
Départ à 9h00 avec le bus de la section en direction du Pillon. Après un court trajet en car postal jusqu’à Reusch, nous voilà partis à 11 h, chargés du matériel glacier et des cordes pour Oldenegg. Après une bonne pause pic-nic, nous repartons au travers du vallon de Martisberg parmi les myrtilliers (bons et mauvais !), les marmottes et les lapias. Arrivée vers 15 h à la cabane des Diablerets. Détente, bière, discussions, découverte des environs, jeux de dés, contemplation du coucher de soleil, etc. Après le souper, je propose de faire un Uno pour être relax avant de se coucher !!
Lever vers 6h15 le lendemain après une nuit où tous les décibels furent présents (la cabane était quasiment complète) !! 10 degrés dehors me dit la gardienne !! Après le petit-déjeuner, nous partons à 7h30 en direction du glacier du Scex Rouge, passons le col de Tsanfleuron pour remonter vers le Dôme des Diablerets. Petite désescalade avec l’aide de cordes fixes pour rejoindre le glacier des Diablerets. Une trace est bien visible ; nous chaussons les crampons pour quelques passages en dévers glacés. La neige est molle mais nous n’enfonçons pas trop. Vers 11 h, toute l’équipe arrive à l’objectif du jour, heureuse et admirative devant la vue 360 degrés qui s’offre à elle. Après un petit casse-croûte au pied de la croix et une annotation dans le livre de passage, il est temps de se remettre en route. 3 d’entre nous (les hommes) dévalent à pied la pente jusqu’à la cabane des Diablerets tandis que les 4 femmes remontent vers la station du Scex Rouge pour prendre le téléphérique et avaler les 1400 m de descente, en douceur pour leurs genoux.
Merci à Paul Schoop pour l’organisation de la course. A tous les participants, merci pour le partage de cette course et le dynamisme du groupe. Quelle beauté cette vue depuis ce majestueux massif, point culminant de la Commune de Bex !
Catherine








Lu 28 août 2023
Semaine Echappée belle
Echappée belle 2023 à Menton (France) du 28 aôut au 2 septembre 2023
20 clubistes et 2 accompagnateurs en montagne, Stéphane Genet et Florian Sassier nous ont fait découvrir Menton et son arrière pays.
Lundi 28 août, l'arrivée à Menton vers 15 h. 30 s'est bien passée, parcours relativement pluvieux mais sec à l'arrivée ! Nous avons pris possession des chambres à l'hôtel Narev's (5 étages avec ascenseur en panne...). La première soirée a commencé par l'apéro offert par Stéphane et s'est poursuivie dans une pizzeria du vieux Menton.
Mardi 28 août, après un petit déjeuner frugal, préparation du pique-nique au marché couvert et dans les nombreux commerces environnants puis départ pour le col de la Coupière dans les hauts de Roquebrune. Départ à pied en 2 groupes direction le Mont Gros (686 m.) avec une vue imprenable sur Monaco puis pour un groupe une traversée sous le Mont Agel (on a failli rencontrer une princesse et un éléphant !) Enfin visite pour tous du pittoresque village perché de Gorbio.
Mercredi 30, départ après le petit déjeuner pour le col de la Madone afin de se hisser sur la Cime de Baudon (1266 m.), objectif des 2 groupes, l'un faisant l'aller-retour tandis que l'autre se lançait dans une grande descente (700 m. dénivellé) sur le superbe village de Saint-Agnès où tout le monde s'est retrouvé devant une boisson désaltérante. A signaler que ce sommet est emblématique de Menton, il offre un panorama sur tout le département et au-delà, la garrique est partout... (dixit Florian)
Jeudi 31, Toujours plus haut ! Aujourd'hui départ pour le parc national du Mercantour à plus d'une heure de Menton et plus d'une trentaine de lacets (Morcles est battu...)., puis après le col du Turini célèbre grâce au rallye de Monte Carlo, direction les forts de l'Authion, témoins du passé militaire de la région. Les oliviers ont laissé la place aux mélèzes. Un groupe fort de 6 unités a même accompagné Stéphane au sommet de la Cime de Tuor, point culminant de la semaine avec ses 2151 m.
Vendredi 1er septembre, la dernière journée est relax : quartier libre à Menton pour profiter de la mer à 28 degrés, des bons restaurants et faire un peu de shopping. A la place des Corniches d'Eze dans le brouillard, nos accompagnateurs nous proposent le tour du Cap Martin par le sentier du littoral : superbes points de vue mais beaucoup de béton et d'escaliers. Tout se termine par un bain de mer sur la plage de Cabbé et un pique-nique au clair de lune concocté par nos anges gardiens Stéphane et Florian sur le thème des spécialités locales.
Samedi 2 septembre, c'est hélas le moment du retour en Suisse plein de merveilleux souvenirs.
Participants : Arlette, Yvan et Maria, Rose.Marie M., Rose-Marie S., Marcel et Evelyne R., Denis et Eliane P., Anne-Claude, Brigitte, Florence, Bluette, Danièle, Evelyne K., Pierre-André et Micheline, Eliane C., Thèrèse et Emile.
Emile Vittoz, organisateur de la semaine


Di 20 août 2023
La Dotze et Aiguille des Angrogniettes 2854 m
Course du 20 août 2023 – Aiguille Sud des Angroniettes
Qui sait où se trouve les Angroniettes ?
Nous sommes ce dimanche 12 marcheurs très curieux et près à braver la canicule et les 7h de marche prévue pour découvrir ce sommet.
Nous partons tôt pour le Val Ferret pour rejoindre le parking des Ars après Ferret car la journée va être longue et chaude.
Nous montons au col du Bandarray tout au fond du val Ferret, puis une montée courte et raide nous amène sur la fameuse aiguille Sud des Angroniettes. Nous découvrons la vue magnifique sur le Mont Blanc et les Jorasses depuis un sommet vertigineux et grandiose !
Après le piquenique, nous rejoignons le grand col Ferret, puis le sommet de la Dotse pour fuir les randonneurs du TMB tellement nombreux. Une descente raide par la crête nous amène au village de Ferret, où nous récupérons autour d’une belle tablée dans l’herbe de l’hôtel du Col de Fenêtre.
Les 1’500m de montée et de descente ont été avalés par tous, bravo à chacun pour le bel effort et la sympathique ambiance !
Et surtout merci à Catherine pour nous avoir amener tous ensemble dans ce projet original et loin des touristes !
Alain Dériaz








Sa 19 août 2023
Grande Dent Morcles 2'969 m
Malgré la chaleur caniculaire, la montée s’est faite dans la fraîcheur matinale et l’ombre de la face. Nombreux sont les petits groupes qui, comme le nôtre, relèvent le défi d’avaler +1300 m de dénivelé en terrain rugueux. Un premier reck de 300 m au départ du parking des Martinaux fait de cet itinéraire - par la Grande vire - une course exigeante spécialement si l’on ajoute quelques passages techniques en rocher ! L’équipe atteint le sommet 4h plus tard, alors qu’il ne faudra que 2h15 pour redescendre ! La majorité des participants arrivent à la croix en fer forgé pour la première fois. Une heure suffit à peine pour manger et se délecter de la vue panoramique exceptionnelle. De toute beauté ! Une excellente journée qui a permis à chacun de démontrer qu’il avait un pied ferme, de l’assurance dans les passages techniques et la capacité de maîtriser la peur du vide, plus marqué encore à la descente... Une Dent que l’on a vu des dizaines de fois depuis la plaine mais qui, par cette course, modifie notre perspective à toujours. Grand bravo à tous !
Nadine Ruchti, Frédérique Martinez, Valentin Stefan, Chantale Wenger, adjointe et Paul Schoop, chef de course.








Me 2 août 2023
Grand Paradiso... mon premier 4'000 !
Gran Paradiso (Italie) – 3 jours pour un sommet à 4'061 mètres
Une météo au rendez-vous, un itinéraire avec des vues époustouflantes, un sommet bien mérité, une petite troupe de 6 personnes sympathiques, une cordée de bonheur, un guide qui a su nous mener au sommet avec calme, humour, professionnalisme et fermeté. Quoi de mieux ?
L’aventure commence par un rendez-vous à Bex, chez Paul, notre guide avec Pascal, Marcel, Valérie et Séverine, puis à Martigny pour récupérer Frédérique. La Météo nous permet de passer par le col du Grand-Saint-Bernard, avec arrêt obligé à l’auberge du café à 1€ (eh oui ! ça existe), puis nous descendons sur Aoste. Selon les conseils de Pascal, l’autoroute de contournement est plus rapide. Tellement plus rapide qu’il n’existe pas de sortie à la hauteur de la vallée que nous voulons prendre ! Nous prenons ainsi un peu de temps pour visiter la belle vallée d’Aoste avant de nous engager dans celle de Valsavaranche. Au parking du Pont/Le Breuil, à 1'952 mètres, nous contrôlons une dernière fois notre matériel et c’est parti !
Le chemin suit la rivière, les virages s’enchainent dans la forêt, puis dans la caillasse d’où nous commençons à distinguer le parc national du Grand Paradiso. Après 2h30, nous arrivons au refuge de Victor-Emanuele à 2’735 mètres. Grand refuge « lunaire » par sa construction et son toit métallique. Un petit lac borde le refuge. L’accueil est chaleureux, les petits dortoirs, cosy. Repos sieste au soleil, puis récapitulatif des nœuds, de la sécurité et répartition des cordées. Pas de réseau, donc pas de check météo, mais ne dit-on pas que celui « qui regarde trop la météo, reste au bistro » ? Repas du soir : un délice pour nos papilles et généreux pour nos estomacs. Apparition de bouquetins sur les hauteurs… Hélas, la météo se dégrade. La pluie est abondante et le vent fort jusqu’à 80 km/h. On s’interroge... On sait que ça va durer toute la nuit et une bonne partie de la journée. Pourrons-nous partir demain ? Personne n’a la réponse !
Au réveil à 4h, la météo est toujours déplorable. On déjeune et on se recouche un moment, mais à 6h30, Paul donne le départ car la pluie a cessé même si le vent et les rafales sont encore bien présents. On fera le point au fur et à mesure et sommes prêts pour un plan B, voire C ! Le début de l’ascension se fait sur un bon chemin, puis de plus gros rochers sont à escalader. Occasionnellement, nous prenons le temps de nous retourner pour admirer la vue, à perte de vue. C’est magnifique ! Au pied du glacier on s’équipe : crampons, piolets, habits chauds, cordée. Le vent a faibli mais reste bien présent. Nous entamons le glacier du Grand Paradiso. La trace est visible, grâce aux nombreuses cordées et les crevasses bien visibles sont enjambées. Le sommet est à portée de vue, mais le chemin semble encore long... Une heure plus tard, nous voici au pied du sommet. La Madonne nous attend ! On pose bâtons et piolets afin d’avoir les deux mains libres pour gravir les derniers mètres. Quelques échelons sont franchis par notre guide le temps de sécuriser une corde et l’on se hisse un par un. Il fait froid, très froid. Les rafales sont rares mais le vent encore soutenu. Une fois en haut, la récompense est de taille ! Une vue époustouflante surplombe le vide. Nous sommes si fiers d’être là, sur ce mètre carré, à 4’061m. Le temps de quelques respirations et photos car d’autres attendent la place.
La descente se fait en silence, nos pensées sont encore au sommet. Une pause snack s’impose avant de prendre le glacier de Laveciau. Nous recevons les consignes claires et précises de notre guide pour la traversée de ce dernier « en palier ». Frédérique, première de cordée, zigzague entre et par-dessus les crevasses sous l’œil attentif et bienveillant de notre guide. La suite de la cordée marche dans ses pas avec une grande concentration. Certaines crevasses sont gigantesques, d’autres toutes fines. On craint les plus redoutables, celles qui se cachent sous le manteau neigeux. Après une descente interminable, nous voici sur la terre ferme. Nous apercevons le refuge Chabod à 2’710 mètres, mais nous n’y sommes pas encore, il reste quelques enjambées avant de savourer un moment convivial autour de l’apéro : accueil incroyable ! Repas généreux et nuit réparatrice dans un dortoir spacieux et tout neuf.
Le matin, grasse mat’ jusqu'à 8h, petit déj’, puis un dernier regard sur le sommet et le glacier que nous avons traversés. Avec plein d’énergie, nous entamons la descente aux 102 virages ! Arrivés dans la vallée de la Valsavaranche à 2,5 km de Pont, notre guide fait du stop pour aller rechercher le bus. On embarque et on reprend la route. L’envie nous prend de faire un arrêt à Etrouble pour partager un repas ensemble. Et quel repas ! De retour à Bex, chacun repart chez lui, avec sa fatigue, ses courbatures, ses étoiles dans les yeux et bien sûr, l’envie de recommencer.
Merci à tous ! Vous avez fait mon bonheur pendant ces 3 jours… Et que de belles photos en souvenir !
Séverine Badan (rédactrice), Valérie Murset, Frédérique Jaton, Pascal Schmid, Marcel Hartmann et Paul Schoop (chef de course).







Di 30 juil. 2023
Wildhorn 3'250 m
Wildhorn 3'250 m. / 30 – 31 juillet 2023
Alexia et Elisa, alias « Les deux jeunes » et récentes membres de la Section Argentine CAS, décidons d’une première sortie : le Wildhorn. Dans le train, nous partageons nos questions et notre enthousiasme concernant la course. Rapidement, nos appréhensions se dissipent lors de la rencontre avec le groupe autour d'une tasse de café. Toutefois, une première difficulté se présente : mémoriser les prénoms ! Ce défi s'avère persistant pour certains qui nous confonde…
Au départ de Lauenensee 1'380 m., nous prenons la direction de la Wildhornhütte 2'302 m. La marche d'approche à travers les très jolis alpages Bernois se déroule dans une ambiance agréable. Claude, avec son regard aiguisé, repère quelques chamois... Cinq heures après, un « thé de bienvenue » récompense nos efforts, doublé de l’accueil chaleureux des poules et d’un super coq résidents !
Avant le repas, nos guides ont improvisé un cours sur la technique alpine en préparation du lendemain : usage du piolet, nœuds et encordement, réserve de corde. Le souper est copieux, nous procurant l'énergie nécessaire pour la journée à venir. Toujours à table, entre adjointes et chef de course, les 3 cordées sont constituées. Dès lors, les blagues fusent et l'ambiance décontractée renforce le sentiment d'unité au sein du groupe.
Après une nuit calme pour certains, malgré les ronflements dont nous ne citerons pas les sources et d’un réveil à 0515, nous entamons une longue journée d'activités, sans oublier la photo de groupe avant le grand départ !
Nous nous échauffons sur la moraine avec le lever du soleil avec pour toile de fond une vue magnifique sur les sommets. Arrivés au pied du glacier nous mettons en pratique les nœuds appris la veille et chaussons nos crampons. Pour plusieurs d’entre nous, c’est une première ! A notre grande surprise ça croche aussi bien sur la glace que sur la roche !
Ainsi, nous traversons sans encombre les deux glaciers après un court passage technique sous la forme d’une pente soutenue en traversée : corde courte, les 10 pointes bien ancrées au sol, nous nous aidons du piolet pour progresser en toute sécurité. Après cinq heures d'ascension et une dernière courte arête impressionnante, nous arrivons à la croix, le sourire aux lèvres et récompensé des bonbons offerts par Fabienne. Une vue à 360° sur tous les grands sommets et massifs permet de vérifier nos connaissances…
De retour à la cabane, nous – les deux jeunes – avons savouré la possibilité salvatrice de changer de chaussures avant d'entreprendre la descente interminable de -1000 m., portée par nos genoux qui s’en souviendront. De retour à Lauenensee, nous clôturons ainsi notre première expérience avec le CAS Argentine et cette journée de 11h. et -2100 m. Nous gardons un excellent souvenir de ces deux jours et avons hâte de repartir prochainement. Merci aux personnes présentes d’avoir rendu ces deux jours magnifiques !
Les deux jeunes, Alexia et Elisa
Fabienne Lauber, Séverine Badan, Claude Kaltenrieder, Marcel Hartmann, Karine Koodun, Miranda Martinet ; Alexia Secrétan et Elisa Hahne (récit de course) ; Marion Fischer et Nicky Morard (adjointes et 1ère de cordée). Paul Schoop, chef de course.








Sa 22 juil. 2023
Initiation à la montagne pour débutants !
Initiation Alpinisme – Témoignages
22 juillet 2023
« La fraîcheur et le brouillard nous accueillent à la Pierre du Moëlle pour cette belle journée de formation qui commence par un examen détaillé et indispensable de ce qu’il faut prendre – et surtout ne pas prendre – pour une course de plusieurs jours en haute montagne. Quelques nœuds plus tard, nous partons, encordés et hardis, pour notre « premier sommet » : Le Mont d’Or qui culmine à 2’175 mètres d’altitude. Les vaches qui nous regardent passer sourient en coin à la vue de cette joyeuse troupe solidement équipée. Nous réalisons bien vite que marcher encordés est un apprentissage complexe qui demandera beaucoup de pratique. Nous sommes néanmoins persévérants et écoutons attentivement les conseils de notre chef de course, bienveillant et patient, afin de poser les premières pierres à l'édifice. La journée se poursuit avec de beaux moments enrichissants sur des partages d’expériences et s’achève par une formation sur quelques nœuds essentiels : de huit, pêcheurs, guide ou encore réserve de corde et prussik…nous repartons heureux avec des nœuds plein la tête et surtout avec une envie partagée de voir plus loin et plus haut. Un grand merci à toutes et tous les participant.e.s pour leur bonne humeur et cette journée. » Sabrina Paolini
« Merci mille fois pour cette bien jolie journée et pour toute l’organisation ! J’ai aimé grimper avec ce groupe très sympa et découvrir ce qu’est un pas assuré, tranquille et apportant confiance en soi et en l’autre. Grande nouveauté pour moi, tenir une corde et surtout quelqu’un à l’autre bout … se sentir responsable. Comme tu le dis si bien Paul, le but est d’avoir du plaisir, de ne pas arriver épuisé en haut, de rester un groupe en toute circonstance, voilà des valeurs qui me tiennent à cœur aussi. Et dans une très bonne ambiance. Tu as eu de la patience car pour ma part je ne connais rien aux noms et nœuds, aux « objets » de grimpe, mais je trouve tout ceci très fascinant. Alors à tout bientôt pour la suite des aventures ! » Sandrine Stahl
« Par cette journée, j’ai entrepris les rudiments de l’alpinisme, rencontré des personnes chouettes et je pense sincèrement que cette introduction m’a totalement donné envie de continuer à apprendre et à participer aux sorties… Journée phare elle demeurera le point de départ ! » Geoffroy Huet






Lu 10 juil. 2023
Massif de La Silvretta
Massif de La Silvretta / 10 – 15.07.23
Une magnifique semaine alpine de découverte du Massif de la Silvretta, avec une brève incursion d’un jour en Autriche. Ce massif fait partie des Alpes orientales centrales et s’étend sur la région transfrontalière des Grisons, du Vorarlberg et du Tyrol. Le Linard (3’410 m) est le sommet le plus haut, tandis que le Piz Buin (3’312 m), le Silvrettahorn (3’244 m) et le Gross Litzner (3’109 m) sont les plus connus. Une région très appréciée pour la randonnée à ski !
L’option TP en 5h30 pour le déplacement jusqu’à Klosters-Monbiel est agréable, plutôt que d’avaler 380 km de route. Le premier jour est pénible en raison de la canicule, forçant l’hydratation et plusieurs pauses… 3h15 / +800 m.
Nous avons dormi dans des endroits variés comme la mignonne Seetalhütte 2'065 m au creux d’un rocher, pour démarrer cette aventure en autonomie. Puis rester une nuit supplémentaire à la Silvrettahütte 3'242 m, à l’abri des orages violents qui sévissaient dans la région. L’occasion de s’exercer aux nœuds, d’en découvrir de nouveaux et de se rappeler comment on installe un mouflage ou faire une réserve de corde. Sous l’impulsion de Fabienne, balade de 3h30 sur le sentier didactique du glacier de Silvretta qui permet de mieux comprendre l’univers alpin grâce à ses 15 stations d’informations réparties sur 4 km.
Le 4è jour est une longue journée de 10h qui permet de basculer sur l’Autriche. A 5h45 nous remontons le glacier pour arriver au pied d’une pente raide, en caillasse. La sente se devine à peine et les crampons seront des plus utiles ! Au col de l’Egghorn 3'076 m, nous voyons simultanément le sommet du Silvrettahorn à 3'243 m. et le versant l’Ochsentaler Gletscher que nous emprunterons pour rejoindre la Wiesbadenerhütte 2'443 m. Dans le brouillard qui semble faire l’ascension avec nous et quelques gouttes malheureusement, nous gravissons ce joli sommet tout en rocher qui se mérite tout de même !
Les deux jours suivants serviront à rejoindre Chamona Tuoi 2'250 m, en passant au pied du Dreiländerspits et le Piz Buin en alerte orange puisqu’un pan de la montagne se fragilise ! Enfin une descente tranquille nous laissant le soin d’admirer l’abondante végétation et le magnifique village de Guarda, petit bijou de l’Engadine. Le musée d’Ursly fait ressurgir nos rêves d’enfants lorsque nos parents nous lisaient ces belles histoires aux illustrations magnifiques !
Nous avons passé de beaux moments de rigolade, d’échanges, d’efforts… récompensés de la découverte d’une région que plusieurs méconnaissaient.
Merci à Paul pour son investissement à toute épreuve. Encore une belle semaine alpine dans notre beau pays !
Nicky Morard (adjointe), Nadia Grossenbacher (photos), Fabienne Lauber, Frédérique Jaton (rédactrice du récit course). Paul Schoop, chef de course.








Je 22 juin. 2023
Haute Corde 100ème
22 juin 2023 : Haute Corde et pose de la boîte à livre d’or offerte par l’entreprise Meili Technology pour le 100è anniversaire de la section.
Participants : Paul Schoop, Laeticia Cheuvry, Pierre et Dominique Athanasiadès, Claudine Audemars et Catherine Cosandey, présidente de la section.
Bien que le temps soit incertain avec de gros orages annoncés pour l’après-midi, nous décidons de partir à 6h30 de Solalex pour être de retour à midi. La boîte inoxydable, le livre et ses fixations (4-5 Kg en tout) sont chargées dans mon sac à dos au départ et celui de Laeticia. La montée raide à la Poreyrette, jalonnée d’une belle flore (les lys de Martagon sont encore en boutons), nous chauffe les muscles ! Laeticia nous dit : je vois notre croix !! Arrivés à l’embranchement vers la Haute Corde, nous apercevons un chamois sous la Tour d’Anzeindaz. Je donne la boîte à Claudine qui l’amènera jusqu’au sommet.
Le ciel noir menace du côté du Val d’Illiez et de notre côté, une petite ondée nous arrose. Nous poursuivons notre montée entre quelques névés, parmi les gentianes et les anémones, surprenant un lagopède en tenue mi-hiver, mi-été. Dernière grimpette et nous voilà à la croix à 9h du matin où nous apprécions la vue sur l’arête et le miroir du massif de l’Argentine et la vue plongeante sur Solalex. Pierre nous annonce qu’il a son anniversaire aujourd’hui ! Le cachotier !!
Pierre, Paul et moi-même fixons la boîte au pied de la croix installée lors du 75è anniversaire de la section. Tout roule sur des roulettes et la fixation pensée par Pierre Cosandey est top et sûre. Prête à tenir un siècle ! Nous inaugurons le livre d’or en nous inscrivant chacun ! Que du bonheur !
Avant de redescendre, nous dégustons 2 gateaux, l’un aux rhubarbes préparé par Pierre et l’autre, un gateau de Payerne préparé par Claudine. Un délice. Bon anniversaire Pierre, il manque les bougies ! La descente se fait gentiment, sans pluie et sans orage ! Retour à Solalex à midi comme prévu. Merci à toute l’équipe. Catherine








Di 18 juin. 2023
Etang de Trente Pas - Croix de l'Achia
Chef de course : Laeticia Cheuvry
Participants : Laurence Jordan, Christine Gesseney, Claudine Audemars, Christine Berthaud, François Le Guen, Rita Ohlsson, Toni Gutknecht et Liliane Anchise (rédactrice du jour).
RDV à Bex pour le covoiturage. A Conthey, nous prenons la direction du Col de Sanetsch. Merci beaucoup à nos chauffeuses du jour Laeticia et Christine de nous y avoir amenés car la route est vraiment sinueuse.
La balade commence dans les bois du Plapon, tout en haut des Mayens de My (1754m).
Le sentier monte dans la forêt et nous mène dans une prairie. Soleil radieux et fleurs de toutes les couleurs (avec une quantité impressionnante de gentianes….. trop beau) ont servi de décor à cette superbe randonnée à l’Etang de Trente pas.
Nous continuons notre chemin pour rejoindre l’alpage de Larzey (1955m), traverser la Tsene de Terty et dépasser l’alpage de Flore (1961m).
Quel magnifique point de vue en arrivant à l’Etang de Trente pas (2194 m) devant le majestueux Mont Gond encore enneigé……… Petit arrêt pour profiter du lieu en admirant le lac et ses superbes reflets .
La croix de l’Achia nous tend les bras et nous effectuons la dernière montée pour l’atteindre.
Comme la température est très agréable (pas de vent), nous décidons de faire le pique-nique au pied de la croix (2352 m) tout en profitant du magnifique panorama.
La descente sur l’alpage de Pointet est moins bien indiquée mais grâce à notre chef de course Laeticia nous trouvons le chemin pour rejoindre les voitures.
Une magnifique découverte dans la montagne au-dessus de Conthey……. L’Etang de Trente pas….. et la croix de l’Achia.
MERCI Laeticia pour cette superbe randonnée avec une chouette équipe et merci à vous tous pour la belle journée partagée en votre agréable compagnie.
Petite verrée avec une glace pour certains à Conthey avant de reprendre le chemin de retour.






Sa 17 juin. 2023
Le Fou 2610 m
Partis de la Maison de la forêt à La Tsoumaz, au son du marteau du bisse, nous entamons la montée à travers les rhododendrons (pas encore fleuris), les myrtilliers et les mélèzes jusqu’à la crête des Mounins. En vue, le sommet avec des névés sur le côté Est ! Nous sommes un groupe multigénérationnel, de 7 à 64 ans (en passant par 18, 43, 55 et j’en passe). Nous entendons Raphaël raconter des histoires à son fils Thimothée de 7 ans car il trouvait la montée un peu longue. Mais avec ces jolis contes, il marche, il marche et avance sans problème !! Le Fou est un sommet “plat”, qui offre une belle herbe pour s’étendre, pique-niquer et jouer au foot avec sa gourde.Quelle vue depuis ce modeste sommet !
Mon but était de redescendre par le côté Sud vers l’alpage des Plans et de Chassoure mais quelques névés très durs et raides nous en empêchèrent. Trop risqués avec un groupe de 9 personnes. Nous retournons sur nos pas jusqu’en bas de la crête et coupons pour rejoindre les Plans, un très joli alpage fleuri. Nous rentrons au bisse où Thimothée prend un bain de pied avec son papa.
Merci à la joyeuse équipe de 8 personnes : Monique, Thimothée, Raphaël, Patty, Guillaume, Sylvie, Sandrine, Christine et moi.-même, Catherine qui a fait découvrir une région méconnue. Dommage de ne pas avoir vu les rhododendrons blancs ! Catherine








Me 26 avr. 2023
Vallée Blanche Chamonix
Mythique Vallée Blanche – Chamonix
Fenêtre météo exceptionnelle en cette période mouvementée et changeante… Organisation compliquée pour l’achat des billets en ligne et la réservation horaire obligatoire de la cabine du téléphérique Chamonix-Aiguille du Midi !
A 10h nous sommes à l’Aiguille du Midi 3'842 m. Crampons aux pieds, nous descendons prudemment – skis sur le sac – les cent mètres d’arête équipée de cordes pour la sécurité. Une glissade serait fatale, une chute impardonnable…
Il a neigé la nuit précédente si bien que les pentes sont quasi vierges de traces. Chacun imagine déjà où il passera et goûte au sentiment de glisse sous les semelles. Unanimement nous partageons nos sentiments et notre émerveillement devant un paysage hors du commun : Les Grandes Jorasses, les Drus, la Dent du Géant et l’Aiguille Verte pour ne citer que les plus impressionnantes.
Des 6 itinéraires possibles, nous choisissons humblement la voie dite « Classique » qui emprunte successivement les glaciers du Géant, Vallée Blanche et du Tacul. Nous contournons le Gros Rognon puis la Combe du Géant, passage le plus raide. Au-dessus de nous, le Refuge du Requin perché à 2'516 m. Environ 14 km pour un dénivelé négatif de 2'100 m., avant de remonter 280 m pour atteindre la gare du Montenvers 1'913 m., par les 400 marches à gravir puis les cabines.
Les plaques informatives fixées dans la roche donnent des frissons. Elles montrent le niveau du glacier en 1990. La perte d’épaisseur dans sa partie terminale équivaut à 120 m. sur un siècle. Mes souvenirs de la Vallée Blanche en avril 2009 – 19 ans plus tard – confirment mon constat durant le dernier tiers de la descente et la construction en cours d’une nouvelle télécabine au niveau du glacier le dit à sa manière avec une différence d’altitude de 150 m. avec le départ de l’installation qui fonctionne encore aujourd’hui. Y’a pas photo !
Une superbe journée, tant par l’ensoleillement que l’enneigement. Descente mémorable dans des pentes maîtrisables et au rythme tranquille à travers les crevasses. Cerise sur le gâteau : la pause pique-nique au milieu de nulle part et tout ça sans avoir eu besoin de « peauter » pour goûter aux merveilles de la Création !
Cinq heures après, la boucle est bouclée ! Tous les participants sont enchantés et pensent déjà revenir emprunter un itinéraire plus engagé.
Pierre-Alain Lugeon (adjoint), Nicky Morard, (Chantale Wenger, Frédéric Genand, Jaman CAS). Christophe Jaquier, non-membre. Paul Schoop, chef de course.








Sa 22 avr. 2023
Rosablanche 3'336 m
Rosablanche 3’336 m – Grâce à l’initiative de Séverine Badan !
Une course grâce à Séverine Badan ? Mais oui ! Membre inscrite récemment, elle m’écrit pour savoir quel guide pourrait la conduire au sommet de la Rosablanche, accompagnée éventuellement de sa sœur Dominique… Je lui suggère de l’y emmener à condition de trouver la date qui convienne, tout en ajoutant la suggestion d’élargir le groupe pour en faire une course de Section. L’occasion pour elle de connaître d’autres membres et d’être ainsi joyeusement intégrée à sa nouvelle Section !
C’est chose faite le samedi 22 avril ! Une joyeuse équipe de 11 participants – dont sa sœur –s’engage sur la trace de la Rosablanche, au départ du Col des Gentianes. Une journée qui n’est pas gagnée d’avance, tant par la météo instable annoncée que par l’engagement physique qu’elle exige ! La première difficulté réside dans le fait qu’en empruntant les installations depuis le Châble qui ouvrent à 8h30 (afin d’éviter de faire trop de km en montant depuis Siviez jusqu’au Col des Gentianes), nous démarrons la rando en peaux tardivement à 9h50 en direction du Col de la Chaux 2'939 m, descente -220 m puis remontée au Col de Momin à 3'000 m. La deuxième difficulté réside dans le temps nécessaire pour peauter/dépeauter (8x), autant d’occasions dont il faut profiter pour manger/s’hydrater, ajuster les couches... exercices parfois difficiles pour certains.
Nous ne sommes pas seuls sur la trace bien marquée…! Environ 3h30 pour atteindre le pied de la Rosablanche 3'336 m, gratifiés durant ce temps d’un bon ensoleillement avant qu’une couverture nuageuse s’intensifie. Crampons aux pieds, nous atteignons la croix du sommet. La vue est dégagée, sans vent. Un instant de bonheur auquel nous goûtons et que nous historicisons par quelques photos !
Le retour est tout aussi long… Le brouillard oblige une navigation au GPS ce qui ralenti le rythme. Un arrêt bienfaisant à la cabane du Mont-Fort CAS avant de plonger sur Verbier, par les pistes damées. Au terme de cette belle journée qui se termine vers 18h30, le compteur affiche : 17 km / +1’335 m / -2’700 m. Waouh, bel exploit !
Pour Séverine, ce fut une course méritée, « mon premier grand sommet ! » s’exclame-t-elle avec un grand sourire aux lèvres et un visage rouge marqué par les effets du soleil… fatiguée mais reconnaissante d’avoir réussi cette course exigeante en endurance. Félicitations et bravo pour cette belle manière d’entrer dans la Section !
Séverine Badan, Marion Fischer, Catherine Lugeon, Nicky Morard (adjointe), Rita Ohlsson, Pascal Schmid, (Dominique Badan St-Maurice CAS, Frédéric Genand, Pascale Petiet, Jean-Brice Willemin, Jaman CAS). Paul Schoop, chef de course.








Lu 3 avr. 2023
Aletsch en traversée jusqu'à Blatten








Di 5 mar. 2023
Massif de La Silvretta
Quatre belles journées à silloner ce vaste massif de La Silvretta aux cols multiples à s’y perdre... Quelques jolis sommets en mixtes (Silvrettahorn et Dochenkopf) ou rando à la journée en boucle, pour goûter aux pentes soutenues et généralement en bonnes conditions !
Une seule envie : y revenir quelques jours en été !
Paul Schoop








Sa 25 fév. 2023
Haute Route Grisons / Bivio - Zernez
Très belle semaine alpine, comme seuls au monde entre le Col du Julier et Zernez région bien connue et réputée par son parc national.
Dès le 2e jour, nous sommes gratifiés de journées ensoleillées mais parfois très froides. Des neiges variées, dures mais souvent excellentes. Quelques descentes royales en poudreuse avec du beau ski grâce aux quelques flocons nocturnes.
Quelques passages techniques ponctuent l'itinéraire et partout de beaux sommets nous tendent les bras, parfois exigeant par les conversions nécessaires en pentes raides comme le Piz Scalettahorn 3’067 m ou ceux qui nécessitent les crampons comme le Piz Sarsura Pitschen 3’132 m en mixte.
Le récit sera complété ultérieurement.
Paul Schoop








Me 22 fév. 2023
La cabane de la Sarouche depuis Gérignoz
22 février : Randonnée raquettes : Gérignoz-cabane de la Sarouche
Rendez-vous à 8h30 au parc aventure d’Aventure à Aigle. 7 personnes sont au RDV: Nabia l’organisatrice, Laurence, Sylvie, Liliane, Catherine. Paul et Annie se joignent à cette équipe et sont des invités (la belle-sœur et le frère de Catherine). Paul habite la région des lacs des Fingers dans l’Etat de New York et Annie la Vendée sur la côte Atlantique en France.
Nous constituons les voitures pour aller au départ de la randonnée : Arrivés à Gérignoz, il fait 2°C, on enfile bonnet et gants. Raquettes ? ou pas ? Nous testons la neige : elle est dure et tassée. Laurence remarque que ces derniers temps, elle a été témoin de plusieurs accidents. Finalement, tout le monde chausse les raquettes sauf Nabia qui enfile ses crampons ! En face, sur les pentes Sud au-dessus de Château d’Oex, tout est vert !!
Le groupe grimpe à travers l’alpage et à mi-chemin, sous l’ancien téléphérique au repos de la Braye. Nous progressons tranquillement, l’effort et le soleil nous poussent à nous découvrir.
Nabia guide le groupe avec précision et bienveillance. Nous arrivons sur la crête découvrant un magnifique panorama sur les Diablerets au Sud et les alpes fribourgeoises (Gastlosen et Vanil noir) au Nord
Nous suivons la crête jusqu’à la cabane de la Sarouche dont la façade est couverte de tavillons. La terrasse est ensoleillée mais le vent frais nous invite à nous installer à l’intérieur. Le poêle chauffe : une chaleur douillette est propice aux échanges entre les randonneurs du jour : le soleil va-t-il briller longtemps ? Les extraterrestres existent-ils ? Comment expliquer le monde, Dieu existe-t-il ?? Paul, le physicien, répond avec brio aux interrogations des unes et des autres.
Soupe, boisson tonique au gingembre, tarte à la raisinée, le repas nous ravigote et nous permet de redescendre avec facilité par la route au point de départ, et surtout d’arriver avant la pluie.
Bravo à Nabia pour cette organisation impeccable, et merci à Laurence, Liliane, Sylvie, Catherine et Paul pour cette randonnée partagée avec beaucoup de gaité :
Annie, randonneuse de l’Atlantique








Di 5 fév. 2023
Ref. Dents du Midi... Retour au clair de lune
Ref. des Dents du Midi – Descente anthologique !
Une petite équipe de 5 participants (+Jean-Michel K. et son fils Noé nous accompagnent un moment), imaginait faire un aller-retour au Ref. des Dents du Midi 2’885 m, en partant du haut des remontées mécaniques des Marécottes. Si l’ensemble de la journée du dimanche était ensoleillé, c’était sans compter la couverture nuageuse et le brouillard pour les 45’ dernières minutes de montée au GPS… afin d’atteindre le Refuge. Belle surprise, la neige commence à tomber vers 17h30… Au chaud à l’intérieur de ce lieu bucolique, nous nous régalons d’une excellente fondue au fromage !
Abandonnant l’idée de descendre à la frontale et “pleine lune”, nous optons pour une bonne nuit de repos après ces quelques 6h de montée (+ 1340 m), via le Col de la Golette 2’470 m. C’est 30’ de portage non-stop dans une pente de 40°, heureusement aux marches bien taillées et dures !
Subjugué par un paysage enneigé et le fabuleux décor des Dents grâce à Madame Lune, nous sortons des couvertures vers 0600. Le temps de déjeuner, préparer nos sacs et ranger le refuge. Après être rassuré par la publication du Bulletin SLF de 0800, nous chaussons les skis pour marquer de nos empreintes parallèles, le manteau neigeux immaculé, fraîchement recouvert par 20 cm de poudreuse. Juste incroyable… et inespéré !
Par prudence et sécurité, nous optons de rejoindre directement Les Granges/Salvan afin d’éviter le Col de la Golette dont la neige soufflée sur une pente à forte déclivité aurait pu nous réserver quelques mauvaises surprises…
Journée mémorable, anthologique, pleine d’émotions et de plaisir ! A refaire en 2024…
Des participants heureux et reconnaissants :
Fabienne Lauber, Nicky Morard, Monique Delacrétaz, Dushan Popov, Paul Schoop, Chef de course.







Je 2 fév. 2023
Mont de l'Arpille




Ve 27 jan. 2023
Alpes VD ou VS
De la poudre… de belles traces ! Sommes remontés une 2e fois au pied du Col.
Ve 20 jan. 2023
Diemtigtal... 4 jours au paradis du ski !
Magic Diemtigtal !
Une joyeuse équipe embarque dans le minibus de la Section, aux vitres givrées et piloté par Paul jusque dans le Diemtigtal, parc naturel de la vallée des Alpes bernoises.
De splendides paysages hivernaux, un hôtel sympa et confortable, de belles randos en poudreuse… voilà ce que propose cette région encore sauvage, quasi inconnue de la majorité des 10 participants inscrits pour ces 4 jours au « paradis du ski » !
Au départ du petit village de Grimmialp 1'225 m., les sommets ne manquent pas – à toutes orientations et altitudes –, ce qui offre de multiples possibilités. C’est ainsi qu’en raison du danger marqué 3+, nos choix se portent du côté de Turne (2'079 m), Meniggrat (1'949 m), Marianne-hubel (2'155 m), et pour terminer le Rauflihore/Bluttlighore (2'323 m). Au quotidien +900 m. avec une couverture nuageuse persistante et un soleil qui a rarement montré le bout de son nez, juste de quoi nous faire comprendre qu’il serait bien de revenir en 2024 !
La rando du lendemain est soigneusement préparée en équipe, chacun s’essayant avec les applications numériques. L’occasion de partager nos connaissances, tracer l’itinéraire sur White Risk, appliquer la méthode 3 x 3 en lien avec la compréhension du bulletin d’avalanche SLF soigneusement analysé. Une bonne formation agrémentée de quelques exercices sur le terrain. A tour de jour, Bernard, Nicky et Jocelyne tracent et guident admirablement le groupe, sous le l’œil attentif et le regard bienveillant de Paul !
Appréciations spontanées au moment du retour :
« Ambiance extraordinaire et du tonnerre avec une équipe de choc…
« Tralala, les gars laminés au Yass… mais ils se sont bien rattrapés avec leur amabilité et une courtoisie à décoiffer, après quelques « vieilles prunes » !
« Une superbe course au soleil, les trois autres dans le brouillard, mais largement éclairé par la bonne humeur, une belle entente et beaucoup de belles découvertes humaines…
« Paul a su concocter des sorties excellentes et créer une belle cohésion d’équipe avec de belles parties de rires. Nous avons été chouchoutés dans un bel hôtel d’époque, grand luxe avec douches, excusé du peu !
« Durant les 4 jours, nous avons eu la chance de profiter des connaissances de Paul. Hé oui, avec beaucoup de sérieux, nous avons vécu chaque jour un moment de théorie, toujours dans le but de grandir en autonomie et la sécurité.
« Chacun le sait maintenant : si tu n’as pas la réponse à la question que tu te poses, tu n’y vas pas !
Merci à toute l’équipe ! La classe ! ».
Rédaction en groupe…
Nicky Morard, Béatrice Jaques, Jocelyne Thévoz, Monique Delacrétaz, Margaux Kataria, Pascale Robinson, Pascale Petiet, Pascal Schmid, Bernard Grandjean, Christophe Jaquier et Paul Schoop, Chef de course.








Je 19 jan. 2023
Pointe de Bellevue






